Mine de rien, c'est finalement à un vrai festival du court-métrage tunisien que nous convie l'ami Hamadi Mezzi, directeur de la maison de la culture Ibn Rachiq. En effet, trente six œuvres seront projetées au cours de la manifestation « Courts-métrages et grands rêves » qu'organise, du 24 au 30 mai prochains, cet espace débordant d'activités. Entrant dans le cadre de la célébration de l'année du cinéma, la semaine s'articule autour de cinq axes thématiques qui, respectivement, rendent hommage à quelques éditions mémorables des Journées Cinématographiques de Carthage, à de grandes personnalités tunisiennes du monde des Lettres, des Arts et de la musique, à des cités et à des lieux du terroir qui ont marqué la mémoire spatiale de nos créateurs, au patrimoine local des costumes et des métiers ancestraux et à l'univers de l'enfance fait de rêves et de magie. Le programme du festival honorera toutes les générations qui ont façonné l'histoire de l'industrie cinématographique tunisienne et contribué à son évolution depuis l'indépendance jusqu'à nos jours. Il serait fastidieux de citer les noms de tous les cinéastes dont les films seront projetés au cours de la manifestation, mais contentons nous de dire qu'il y aura presqu'autant de noms de metteurs en scène que de courts-métrages. Les séances de projection débuteront à 18 h 30 du lundi 24 mai au samedi 29 mai et à 11 heures le dimanche 30 mai. Vendredi 28 mai à partir de 16 heures, un colloque se tiendra à la cave de la maison en marge de cette semaine cinématographique. Il donnera lieu à deux communications : la première, de Naceur Sardi, s'intitule « Analyse de la condition du court-métrage tunisien » ; la seconde se veut « un témoignage très spécial » du réalisateur Brahim Letaief sur ce genre cinématographique. Par leurs contributions, les cinéastes Omar Khélifi, Mourad Becheikh, Nadia Erraies, Alâa Eddine Selim, Ridha Tlili, Lassaad Oueslati, Marouène Meddeb et Sarra Labidi viendront enrichir cette rencontre.