L'analyse encore partielle des "boîtes noires" de l'Airbus A330-200 qui s'est écrasé le 12 mai dernier à son atterrissage à Tripoli n'a mis en évidence aucun défaut technique de l'appareil avant l'accident, indique dimanche la commission d'enquête libyenne. "Aucun signe n'indique un problème technique dans l'appareil avant l'accident, selon les données récoltées jusqu'à présent dans les deux boîtes noires", a précisé le président de la commission, Nadji Dhaou, dans un communiqué. Les causes de la catastrophe, qui a fait 103 morts et à laquelle seul un enfant néerlandais de sept ans a survécu, restent pour l'instant, inconnues. L'avion de la compagnie Afriqiyah Airways, qui était pratiquement neuf, semble avoir touché le sol plusieurs centaines de mètres avant le début de la piste. Nadji Dhaou a déclaré que l'enquête se poursuivait et qu'il faudrait encore attendre un certain temps avant que la commission puisse présenter ses conclusions définitives.