Combien de personnes travaillent en cette journée du premier mai (où l'on ne fête plus le muguet) ? Combien de muscles bougent et de cerveaux cherchent des issues aux caprices des hommes ? Combien ? On ne sait pas, on n'a pas de chiffres exacts. Mais ce qui est sûr, c'est que le nombre de ceux qui bossent le premier mai, fête internationale du travail, augmente de plus en plus au fil des années. C'est surtout un signe de changement d'époque. Les « meilleurs » sont désormais ceux qui bossent en dehors des horaires administratifs, qui viennent finir le boulot au bureau les week-ends et les jours fériés... Bref, les meilleurs sont ceux que les employeurs préfèrent, loyaux et obéissants du 1er mai au 1er mai d'après !