Il aura fallu au Bureau fédéral, réuni lundi dernier, des heures de débats pour déboucher sur une belle trouvaille qui restera dans les annales du football tunisien. Celle d'avoir porté son choix sur le nom du nouveau directeur technique national parmi les sept candidatures parvenues au siège de l'instance fédérale. Une veillée ramadanesque qui s'est poursuivie jusqu'à 3 heures du matin pour finalement faire des choix que d'aucuns n'attendaient pas et pour cause. Empressons-nous de dire que nous n'avons rien contre Mahmoud Ouertani le nouveau locataire du siège de la direction technique nationale. Notre respect pour lui est total mais son passage au Stade Tunisien en tant que directeur sportif n'a pas fait long feu pour des raisons que seuls les responsables et l'entourage du club du Bardo connaissent. Les membres fédéraux, pas tous, réunis en cette même soirée du lundi ont estimé ou plutôt jugé en leur âme et conscience que Mahmoud Ouertani vaut mieux que Mokhtar Tili, Riadh Charfi, Kamel Kolsi, le docteur Ridha Jeddi entre autres candidatures, des techniciens qui ont réussi partout où ils sont passés. A présent que dire de cette autre trouvaille qui consiste en la désignation de Belhassen Malouche conseiller du président de la FTF auprès de la direction technique. Une désignation qui appelle deux réactions. Primo : qu'attendre d'un conseiller exerçant à des milliers de kilomètres de Tunis, dans un pays du Golfe plus précisément. A moins que notre ami Malouche ne se soit engagé à regagner le pays dans des délais très rapprochés, ce dont nous doutons fort. Secundo : cette désignation ne peut-elle pas faire douter dans les capacités du nouveau DTN à assurer ses nouvelles fonctions et Belhassen Malouche serait là pour colmater les brèches. A distance.