Quatorze détenus impliqués dans une affaire de détention, consommation et trafic de stupéfiants ont comparu devant le juge d'instruction du tribunal de 1ère instance de Tunis. Ce sont des personnes de catégories différentes, dont un chanteur populaire assez connu. Un mandat d'arrêt a été lancé contre eux. Des informations parvenues aux auxiliaires de la justice confirmant qu'un marchand de fruits et légumes, s'adonne depuis quelque temps à la consommation de ce produit. Après vérifications il a été arrêté ainsi qu'un de ses clients. Après les interrogations d'usage, les enquêteurs ont découvert qu'il s'agit d'un réseau composé des 14 inculpés sus mentionnés. 100 grammes de cocaïne ont été saisis chez l'un d'eux. Ils ont été incarcérés en attendant leur comparution devant le tribunal. Outrage à la pudeur L'inculpé dans cette affaire est un jeune homme dépendant de l'alcool. Il ne se passe pas un jour sans qu'il ne se tape une belle cuite. Le soir des faits, il a garé sa voiture devant son domicile, s'est approvisionné de quelques amuse-gueules et quelques bouteilles et s'est installé confortablement à l'intérieur de son véhicule. Après avoir ingurgité une bonne quantité, il a commencé à perdre son self contrôle en chantant tout haut gênant ainsi la tranquillité de ses voisins. Ce qui a poussé l'un d'eux à faire intervenir un agent de l'ordre. Ce dernier n'est arrivé à l'embarquer qu'après avoir subi un lot d'injures. Traduit devant la juridiction estivale du tribunal de Tunis, pour outrage à la pudeur, ivresse et tapage nocturne et surtout outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions. Devant le juge il a reconnu les faits demandant pardon. Son avocat a prié le juge de lui accorder les circonstances atténuantes surtout qu'il a fait part de ses regrets. Il a été condamné à une peine de 1 mois et 16 jours de prison ainsi que différentes amendes pour chaque délit commis. Pugilat au féminin Trois jeunes filles ont comparu en état d'arrestation devant la juridiction estivale du tribunal de Tunis pour répondre d'outrage à la pudeur, ivresse et échange de coups. K et S allaient rentrer ensemble en prenant un taxi. Elles avaient passé un bel après-midi dans un grand café de la capitale où elles ont consommé quelques bouteilles. Elles attendaient calmement devant le trottoir de la grande avenue l'arrivée d'un taxi. C'est au moment où le chauffeur a stationné tout près d'elles que surgit une demoiselle prénommée N. Elle ouvre la portière arrière pour prendre place prétendant que c'est elle qui a hélé le taxi en premier. Cette altercation a dégénéré en échange de coups, dobscénités et injures devant les passants. Le passage d'une ronde de police a mis fin à cette séance de pugilat féminin et les trois de filles ont été embarquées. Devant le juge, elles ont demandé pardon. Les avocats ont prié le juge de leur accorder les circonstances atténuantes d'autant plus que les trois jeunes dames se trouvent au box des accusées pour la première fois. L'affaire a été mise en délibéré.