Sur ces mêmes colonnes, nous avions à maintes reprises attiré l'attention des responsables sur les dangers encourus par les itinérants en abordant le pont nouvellement installé à Hammam-Lif reliant la cité à la capitale. Du fait de sa configuration sinueuse en S et en dénivellation, les véhicules l'abordant à toute vitesse sont régulièrement déportés par la force centrifuge vers l'extérieur, catapultent la balustrade, font de multiples tonneaux avant de s'échouer en aval avec des dégâts corporels et matériels considérables. Nous avons même « suggéré » au responsables d'y instaurer des ralentisseurs ou dos d'ânes dans le dessein de contraindre les conducteurs à plus de retenue en l'abordant. Bien évidemment, nos requêtes restèrent hélas lettre morte. Mais un problème de taille résulte de cette affaire et personne ne paraît s'en soucier pour l'heure. La balustrade endommagée empiète largement sur le couloir réservé aux piétons l'obstruant totalement et les contraignant à emprunter la mort dans l'âme la chaussée en se mêlant à des véhicules lancés à toute vitesse avec le risque de se faire écraser à tout moment. S'agissant d'un passage obligé pour les élèves ralliant le lycée secondaire d'Hammam-Lif, nous n'osons guère imaginer les périls encourus par des centaines d'écoliers dans les jours à venir avec le retour des classes. Autre « handicap » alarmant et non des moindres : les handicapés moteurs, élèves et autres, se déplaçant sur des chaises roulantes ne peuvent en aucun cas franchir ces obstacles (photo ci-jointe). Les exposer à des sur-accidents du fait de leur quasi impossibilité technique de se faufiler avec leur fauteuil dans l'entrefilet résiduel du couloir qui leur est normalement réservé, fait grandement désordre et inquiète au plus haut point et fort légitimement du reste leurs parents. Les services du ministère de l'Equipement devraient agir très rapidement en remédiant à cette situation, il y va de la sécurité de nos enfants, rien de moins !