L'essor considérable de l'infrastructure routière sur tout le territoire fait plaisir à voir. Des chaussées larges nouvellement érigées avec notamment des ponts rendant de louables services aux citoyens en facilitant grandement leurs déplacements avec réduction à minima des embouteillages. Hammam-Lif à l'instar de toutes les autres cités fut dotée de deux ponts aux sorties de la ville l'un vers la capitale et l'autre vers le sud. Si pour ce dernier pont, aucun problème jusqu'alors n'a été enregistré du fait de l'existence de feux de signalisation à son entrée ; il ne passe par contre pratiquement pas un jour sans que l'on ne déplore un grave accident sur l'autre pont et pour cause ! Les conducteurs arrivant en trombe de la capitale sont confrontés et surpris subitement au beau milieu du pont par un virage en descente sec à 90° vers la droite. La force centrifuge aidant, leur véhicule est inéluctablement éjecté vers la gauche pour percuter le parapet et rebondir vers l'autre rive et ainsi de suite. L'affaire ne se tasse qu'en bas de la descente, deux cents mètres plus loin, avec moult dégâts matériels et corporels causés par de multiples tonneaux.
La parade est pourtant des plus simples et n'est ni onéreuse ni techniquement difficile à réaliser ; doter le pont dans sa branche initiale ascendante de deux dos d'âne ou ralentisseurs contraignant de facto les conducteurs à ralentir leur vitesse et à aborder ce tournant dangereux dans de meilleures conditions de sécurité et pour eux et pour autrui !
La lumineuse trouvaille de la SNCFT Une lumineuse trouvaille de la SNCFT est à mettre en exergue par ces temps de grisaille. Le train passant au beau milieu de la ville, pour prévenir les accidents, la compagnie a commencé par ériger deux murailles de part et d'autre des rails avec deux points de passages pour les piétons, cyclistes, handicapés moteurs simultanément au niveau des avenues 7novembre et Salammbô. Jusque là rien à dire.
Mais voilà que ces derniers mois, et mue par nous ne savons quel raisonnement rationnel ( ?), la compagnie se mit en tête d'ériger deux ponts très hauts perchés à la hauteur des passages précités avec l'intention évidente de fermer les anciens passages terrestres préexistants.
Et la question inéluctable qui turlupine le tout Hammam-lif dans l'affaire est la suivante : Comment les personnes âgées, les handicapés moteurs, les cardiaques et autres insuffisants respiratoires vont-ils pouvoir " escalader " cet obstacle insurmontable pour rallier de part et d'autre les deux parties de la ville où se situent les différents services et administrations : CNAM, Poste de police, Tribunal, Mairie, Banques, Assurances, Stations des eaux thermales, Station des louages et bus, Marché, Laboratoires médicaux, Médecins, PTT, CNSS voire le marabout Sidi Bourigua, etc. ?
Et surtout de grâce qu'on ne nous rétorque pas que le tunnel au niveau de la gare est bien là ! Au fait l'a-t-on doté d'une rampe réservée aux handicapés se déplaçant en fauteuils roulants à l'instar de toutes nos administrations publiques et de nos édifices officiels ? Un tunnel dont la construction a englouti un budget monstre et qui, curieusement, et à la moindre averse sérieuse se gorge de deux (2) mètres d'eau le condamnant pour plusieurs journées à la fermeture pure et simple !
La solution ? Le recours au système D !
La parade est des plus simples et toutes les personnes touchées par la question et que nous avons approchées de ne jurer que de l'appliquer dès la mise en fonction de ces deux entraves " aériennes " en guise de ponts : Recourir à l'inévitable système D en pratiquant des ouvertures dans les murailles au gré et aux convenances des uns et des autres. Solution qu'on a déjà mise en route par un passé pas très lointain au niveau de la rue Ali Belhaouane facilitant le passage entre Hammam-Lif et la cité Hached (Mellassine). Avant qu'on ne se ravise et qu'on ne permette le passage en bonne et due forme avec des portails dûment édifiés !