Le film «Fin Décembre» du réalisateur Moez Kamoun a été projeté, mardi dernier, en avant-première, au cinéma AfricArt à Tunis, en présence de nombreux journalistes. Cet opus, genre socio-romantique, d'une durée de 104mn, est un long métrage produit par la société ''Sindbad production''. Un beau casting anime cette fiction avec Hend El Fahem, Dhafer el-Abidine, Lotfi Abdelli, Lotfi Bondka, Dalila Meftahi et Jamel Madani. Le film est né d'une réflexion sur la femme rurale et ses nouvelles préoccupations: une femme active qui essaye de s'en sortir malgré les entraves sociales et morales. C'est l'histoire d'un puzzle de personnages à la croisée des chemins: Adam (Dhafer El-Abidine), jeune médecin désabusé, ne supportant plus son quotidien morne et insipide entre les souffrances de ses patients et sa vie de solitaire, décide, sur un coup de tête, de tout plaquer et d'accepter un poste dans un village retiré et aride. Aïcha (Hend El Fahem), la vingtaine, ouvrière dans une usine de confection rêve d'une vie meilleure. Trahie par un amoureux qui s'est fait discrètement la malle, elle se réfugie dans la solitude. Sofiène (Lotfi Abdelli), un immigré qui retourne au village à la recherche d'une épouse Ces personnages se croisent et s'affrontent dans un village paisible. ''Fin décembre'' est sorti sur nos écrans, depuis mercredi 15 septembre, dans les salles AfricArt à Tunis, Amilcar à El Manar et Alhambra à La Marsa. Moez Kamoun est diplômé de l'Ecole supérieure de cinéastes et d'acteurs à Paris (section réalisation). Il a été assistant réalisateur dans des films de Nouri Bouzid, ''star war'' de George Lucas, ''Madame Butterfly'' de Frédéric Mitterrand et ''Po di Sanghi'' de Flora Gomes. Il a réalisé plusieurs courts métrages dont ''peut-être une nuit'' (1987), ''la voix du cuivre'' (1991) et ''l'écrivain public'' (2001). ''Fin décembre'' constitue son deuxième long métrage après ''parole d'hommes'' (1994).
