Le « six » national a conclu son mondial italien avec trois défaites. Des résultats attendus et conformes à la logique. On savait cette équipe nationale incapable de faire mieux. Les protégés de Fethi Mkaouer se sont inclinés deux fois sur le même score (3/0) devant le Brésil et Cuba et a pu obtenir le gain d'un set face à l'Espagne. Après ce mondial, il faudrait que cette équipe continue de travailler avec le même sérieux et le même esprit, celui de vouloir à tout prix refaire le temps perdu, du moins sur le plan continental. Equipe perfectible L'actuelle équipe tunisienne de volley-ball est jeune, enthousiaste et pleine de bonne volonté. Elle est composée de joueurs ambitieux qui entendent aller le plus loin possible. Kadhi, Miladi, Maâlla, Nagga, Kaâbi, Garci et Lahmisssi sont jeunes et extrêmement perfectibles. Il faudrait penser à l'organisation de jeu et à la réception. Un autre libero pour concurrencer Taouarghi et un autre passeur pour obliger Ben Slimène à se remettre en question. Il est clair que le problème actuel du « six » national est celui du passeur et du libero et il est, à notre sens, grand temps pour penser à Heykel Jerbi qui a failli rester en Tunisie…C'est le futur passeur de l'équipe de Tunisie et son apprentissage aurait dû commencer depuis bien longtemps. Fethi Mkaouer a toujours dit et reconnu que Jerbi représente le futur de cette équipe. Il aurait certainement du lui donner un peu plus tôt sa chance. Les absents ont toujours tort Outre les absences de Karamosli et Lemjid pour les raisons que l'on connaît, plusieurs joueurs sont restés en Tunisie pour avoir donné peu d'intérêt à leur club, à ce sport et à l'équipe de Tunisie. Mohamed Selim Chekili, Aymen Ben Brik, Bilel Belhassine sont capables de faire partie de cette équipe, car en valeur intrinsèque, ils sont plus forts que les internationaux intellectuels. Ils ont toutefois d'autres chats à fouetter et ne font pas de ce sport une priorité. C'est surtout valable pour Chekili qui est actuellement au CSS et aux dernières nouvelles, ses employeurs aimeraient bien s'en débarrasser. Ben Brik a repris les entraînements avec son club après avoir été sévèrement puni par ses responsables pour avoir refusé de jouer contre son ancienne équipe alors que Bilel Belhassine s'est montré récalcitrant au tout début de la prise en main du « six » national par Mkaouer. Il ne voulait pas sacrifier son été. Certains nostalgiques ont martelé pour influencer les responsables de la FTVB et les obliger à faire appel à Ghidara, Ghezal et pourquoi pas Hfaïedh. C'est certainement une plaisanterie de mauvais goût car il n'est plus dans l'intérêt du volley-ball tunisien de voir ses dirigeants regarder dans le rétroviseur. Le passéisme vous permet certainement de rêver mais certainement pas de progresser et de refaire le temps perdu. Place au championnat arabe La prochaine compétition officielle de l'équipe de Tunisie sera le championnat arabe qui se déroulera du 30 octobre au 6 novembre. C'est un rendez-vous d'un nouveau genre pour le volley-ball tunisien beaucoup plus en adéquation avec nos moyens. On ignore encore le lieu où se déroulera cette joute mais nous savons que la Tunisie y prendra part et c'est une bonne chose pour ces jeunes qui auront la possibilité de prouver qu'ils valent vraiment quelque chose, du moins sur le plan régional en attendant le championnat d'Afrique de 2011. En somme, le championnat du monde a vécu et il aura servi aux joueurs tunisiens à quelques choses. Au moins à leurs montrer qu'ils doivent travailler plus que les autres s'ils entendent être compétitifs sur le plan continental…