Deux jeunes hommes d'une trentaine d'années se sont faits passer, dernièrement, pour deux agents de l'ordre, pour pénétrer dans une maison et voler les bijoux de ses deux occupantes, une jeune fille et sa mère âgée, sous la menace d'armes blanches. L'agression eut lieu, la nuit, à la Cité Ezzahrouni, dans les environs ouest de Tunis. D'après les premières informations recueillies à ce sujet, les deux délinquants préparèrent minutieusement leur coup bas. Ils s'armèrent d'armes blanches, l'un d'un long couteau de cuisine et l'autre d'une épée .Puis, le jour des faits, ils vinrent, calmement, vers minuit, frapper à la porte d'une maison à la Cité Ezzrahrouni, occupée par une jeune fille et sa mère âgée. Ils firent croire aux deux femmes qu'ils étaient deux agents de l'ordre, venus à la recherche d'un dangereux trafiquant de drogues, caché chez elles. Rassurées, les deux femmes leur ouvrirent la porte et les laissèrent entrer. Les deux acolytes se mirent, alors, à fouiller la maison, allant d'une pièce à une autre et cherchant dans tous les tiroirs. Ils purent, ainsi, tomber sur les bijoux familiaux dont ils s'emparèrent. La jeune fille et sa mère, comprenant, enfin, qu'elles étaient victimes d'un braquage, tentèrent de s'opposer aux deux hommes, leur demandant de rendre les bijoux à leur place. Alors, les deux voleurs sortirent leurs armes blanches et menacèrent les deux femmes du pire si elles essayaient de résister .Ils les agressèrent violemment, les rouèrent de coups sans aucune pitié, puis ils les ligotèrent et s'enfuirent avec leur butin, laissant leurs victimes dans un piteux état. Une fois seule avec sa mère, la jeune fille se débattit, tant bien que mal et parvint à se libérer de ses liens. Elle libéra sa mère et le lendemain, à la première heure, elles allèrent, toutes deux, au poste de police le plus proche, porter plainte contre leurs agresseurs et voleurs de la nuit, donnant d'eux un signalement précis. . Leurs déclarations furent recueillies par les enquêteurs et l'affaire suit son cours.