Ces deux jeunes hommes accusés de vol avaient semé la terreur dans le quartier populaire où ils habitaient et où ils prirent l'habitude d'opérer. Ils se prenaient toujours de la même façon en faisant des descentes nocturnes, à des heures tardives, munis d'armes blanches dont des couteaux de cuisines et des couperets. Après avoir épié la maison qu'ils voulaient cambrioler ils commençaient par s'y introduire à travers les fenêtres, en cassant les vitres, ou en sciant les portes-fenêtres en fers forgés. La dernière fois où ils pénétrèrent de cette façon dans une maison, ils se trouvèrent face à face avec la maîtresse de céans qu'ils terrorisèrent et rouèrent de coups avant de lui ligoter les poings et les pieds, pour agir à leur guise. Ils purent emporter des objets d'art ainsi que des bijoux, sous les yeux de la victime impuissante. Ce n'est que lorsqu'ils quittèrent les lieux que la bonne dame put être délivré par le mari ahuri par ce qui s'est passé au sein de son propre domicile par des agresseurs sans foi ni loi. Inculpés de vol qualifié les deux jeunes délinquants s'avérèrent être recherchés pour plusieurs autres cambriolages, commis de la même manière et avec le même sang froid. Ils furent condamnés pour toutes ces affaires à plus de 80 ans de prison.