Tunis - Le Temps : C'est un mari, qui est accusé dans cette affaire d'avoir étranglé à mort son épouse, profitant de se trouver seul avec elle au domicile conjugal alors que ses enfants étaient absents. Après avoir commis son forfait il alla voir un voisin pour lui dire de l'aider à sauver la victime qu'il croyait encore en vie. Cependant lorsque les secours arrivèrent sur les lieux, elle était déjà morte. Le mari en informa la police qui se dépêcha, ainsi que le procureur de la République au domicile conjugal, afin de constater les faits, et arrêter le coupable. Celui-ci fut inculpé d'homicide volontaire et l'autopsie ordonnée par le procureur, confirma la mort par strangulation de la victime. Au tribunal de première instance, le mari fut condamné à 15 ans d'emprisonnement. Il interjeta appel et comparut dernièrement devant la cour afin de soutenir qu'il avait agi sous l'emprise de la colère, sans aucune intention de sa part de tuer la victime. Il avait expliqué son geste, devant le tribunal par le désir de venger son honneur, ayant soupçonné son épouse d'avoir une relation extra conjugale. Cependant il se rétracta devant la cour, précisant qu'il n'avait jamais douté de la conduite de son épouse mais que leur relation s'était quand même altérée depuis un certain temps, à cause de simples malentendus sans gravité. Il précisa qu'il s'était emporté démesurément, pour agir inconsciemment et sans mesurer la gravité de son geste, mais en tous ca sans intention de sa part de tuer son épouse qu'il aimait tant. L'affaire a été renvoyée pour continuer les débats et permettre aux avocats de préparer leurs moyens de défense.