Décidément et à l'heure qu'il est, tout va de travers pour notre football à l'échelle de nos équipes représentatives du moins. En effet après le flop de l'Equipe nationale A à Gaborone, c'est au tour de l'équipe olympique de voir sa préparation freinée après la démission de son entraîneur Ammar Souayah. Il y a de quoi s'inquiéter quand on sait que le premier match qualificatif pour les Jeux olympiques de Londres est programmé au cours de la première quinzaine du mois de mars prochain. Et mars 2011 c'est demain. Des revendications demeurées sans suite
Il y a déjà un peu plus d'un mois, nous avons fait état d'un malaise entrevu au niveau des composantes du staff technique qui reproche à la FTF le peu d'intérêt qu'elle accorde à leurs revendications avec des salaires non servis à temps et encore moins à tout ce qui a trait à une bonne préparation de l'équipe olympique. Nous avons même écrit que, si celle-ci continue à disputer quelques rencontres amicales, c'est grâce aux très bonnes relations qu'entretient Ammar Souayah avec des parties influentes dans le domaine du football dans le Golfe et dans les pays du Maghreb. Seulement la situation ne pouvait perdurer d'autant plus que d'autres éléments sont venus compliquer encore plus le travail du staff technique lequel est acculé à quémander le minimum pour un bon déroulement des stages. Et que répondre à des joueurs privés de leurs primes et des frais de déplacement sachant qu'ils sont beaucoup mieux traités dans leurs clubs respectifs ? C'est d'autant plus curieux quand on sait que la FTF est en train de brasser des milliards de nos millimes provenant de sponsors de tout bord. Et puis, quand on promet une prime de l'ordre de quinze mille dinars à chaque joueur rien que pour une victoire sur le modeste Botswana, il y a de quoi se poser des questions sur l'absence du minimum requis pour l'équipe olympique et ses composantes.
Une décision mûrement réfléchie
Ammar Souayah a fini par jeter l'éponge persuadé qu'il est marginalisé, lui l'ex-sélectionneur national lors du Mondial 2002. A preuve. Agissant en professionnel, il a tenu à mener à son terme la première partie du programme de préparation de l'équipe olympique avant de présenter sa démission. Et ce trois mois avant la première échéance officielle du mois de mars prochain afin de permettre à qui de droit de dénicher son remplaçant. Il est enfin important d'ajouter que Ammar Souayah a rappelé au Bureau fédéral par écrit puis à plusieurs reprises verbalement ses principales revendications, en vain. A moins que l'on ait cherché à le pousser vers la sortie ; Que l'on se rassure, c'est fait. D'aucuns n'ont pas manqué de faire remarquer que la démission de Ammar Souayah a coïncidé avec la défaite de l'Equipe nationale à Gaborone. Est-ce pour préparer la succession de Bertrand Marchand ? Un pas qu'ils ont vite franchi. Même si Ammar Souayah a parlé d'une simple coïncidence.