Avec une équipe remaniée et très rajeunie, le FC Barcelone a gagné sans forcer face au Rubin Kazan (2-0), mardi au Camp Nou. Fontas et Vasquez ont marqué les deux buts d'un Barça qui peut dormir tranquille : la relève existe. En trois oppositions avec le Rubin Kazan, le Barça n'avait jamais gagné. Mardi soir, le champion d'Espagne a débloqué son compteur grâce à des bambins (2-0). Pep Guardiola avait en effet décidé de faire souffler la plupart de ses titulaires. Et de donner du temps de jeu à Fontàs, Jonathan, Thiago, issus de la réserve, et à d'habituels cireurs de banc comme Pinto, Adriano, Bojan, Maxwell et Jeffren. Les sept remplaçants du FC Barcelone (Valdès, Puyol, Iniesta, Messi, Abidal notamment) totalisaient 329 matchs de Ligue des Champions, quand les titulaires présentaient 177 apparitions dans la plus prestigieuse des coupes européennes. Un bilan chiffré qui se serait sérieusement amoindri sans les présences de Piqué, Busquets ou encore Mascherano, tous trois titulaires. La Masia, le centre de formation des Blaugrana, a été d'autant plus en vue que Bojan et Jeffren sont sortis prématurément sur blessures, laissant leur place à Vazquez et Bartra. Cette "relative" inexpérience, le Rubin Kazan n'a pas su en profiter. Sans avoir à trop forcer, les Catalans n'ont d'ailleurs jamais été mis en danger par le jeu déployé par les Russes ce mardi soir. Difficile à croire d'ailleurs que les hommes de Kurban Berdyev étaient venus chercher une qualification en huitièmes de finale. Seul un certain pressing des attaquants du Rubin - très haut sur l'arrière-garde barcelonaise - a pu susciter quelques inquiétudes du côté du Barça. Thiago, le meilleur Quels enseignements tirer alors de cette rencontre-test pour Guardiola ? La bonne entente entre Adriano et Maxwell sur la gauche, le rôle d'organisateur du jeu barcelonais pris sans complexe par Thiago, ou encore l'entrée convaincante de Vazquez qui a bien combiné avec Messi quand l'Argentin, All-star de la rencontre, est venu fouler la pelouse pour la dernière demi-heure du match. Thiago, 19 ans, est assurément la révélation de ce match. S'il a été le plus en vue, il a en plus très bien joué le coup sur le premier but. Sur corner, il s'est infiltré dans la surface avant de remettre en retrait pour Fontas, 21 ans et buteur assez chanceux (51e). Le but du break tient moins du hasard. Adriano a trouvé d'une ouverture précise dans le dos de la défense Victor Vazquez, 23 ans, qui n'a pas manqué l'occasion de crucifier Ryzhikov (82e). Une belle soirée qui en appelle d'autres. Pour le Barça. Et pour les jeunes de la Masia qui ont montré que derrière Messi et compagnie, d'autres talents étaient prêts à prendre la relève. Ronaldo, de nouveau père L'attaquant brésilien Ronaldo a admis être le père d'un petit garçon de cinq ans né au Japon et vivant à Singapour, après le résultat d'un test ADN. "Alex est mon fils, le frère de trois autres enfants. Je me comporterai toujours comme son père", a indiqué Ronaldo, 34 ans, sur son compte Twitter. "Le résultat du test a confirmé mes sentiments quand j'ai rencontré Alex", a-t-il ajouté. Ronaldo a rencontré lundi le jeune garçon. Sa mère, Michele Umezu, une Brésilienne vivant à Singapour qui a demandé un test de paternité en 2009, a fait la connaissance du Brésilien au cours d'une fête à Tokyo en 2002, à l'occasion du Mondial de football remporté par le Brésil et au cours duquel Ronaldo a brillé. Le double champion du monde (1994, 2002) est déjà le père de Ronald (10 ans, avec son ex Milene Dominguez), et de Maria Sophia (21 mois) et Maria Alice (8 mois) avec son épouse actuelle, Bia Anthony.