Tunis - Le Temps - Dans cette affaire dont nous avons déjà relaté les faits sur nos colonnes, les accusés avaient procédé sciemment au cambriolage d'une bijouterie à Ezzahra avec usage de la violence. Les faits remontent au 9 mars 2005, soit deux ans en arrière, où les malfaiteurs avaient investi les bijouteries à huit heures du soir environ, pour agresser le bijoutier, en lui assénant des coups de couteau et emporter une grosse quantité de bijoux. Inculpés de vol qualifié, les accusés ont écopé de condamnations privatives de liberté en première instance. Ayant interjeté appel, ils comparurent dernièrement devant la cour, pour soutenir qu'ils n'avaient aucunement agressé le bijoutier. Parmi les accusés de complicité, l'un de ceux qui avaient acheté les bijoux volés et qui fut inculpé de recel soutint qu'il n'était pas au courant de leur origine frauduleuse. D'ailleurs il avait, ajouta-t-il payé une somme substantielle conforme à leur coût réel, soit 18700 dinars.
L'avocat de la défense affirma qu'il n'y aucune preuve de violence dont sont accusés ses clients, et le certificat médical présenté par la victime ne prouve pas le lien de causalité pouvant indubitablement établir la culpabilité de ses clients. Il plaida également la requalification des faits ne représentant dit-il qu'un vol simple. Quant à ceux accusés de recel, leurs avocats plaidèrent l'absence de l'élément moral, n'étant pas prouvé qu'ils étaient au courant que les bijoux qu'ils ont achetés à leur prix réel, étaient volés et demandèrent la cour de ce fait de les acquitter.