Les mesures présidentielles sont venues à temps pour moraliser un sport national qui n'a fait que péricliter au fil des années notamment au niveau des sports collectifs. En football comme en volleyball et à un degré moindre en basketball, nous sommes arrivés à un point tel que nous n'osons plus espérer une participation internationale à la mesure des efforts consentis par l'Etat même à l'échelle africaine. Heureusement que le handball a sauvé un tant soit peu notre prestige par un titre africain décroché en Egypte lors de la dernière Coupe d'Afrique des Nations. Maintenant que les grandes lignes des mesures arrêtées sont là mettant à nu les lacunes et défaillances qui ont jalonné le cours de notre sport tout au long de ces quelques dernières années, il appartient désormais à toutes les parties concernées de s'impliquer, voir de s'investir totalement dans cette entreprise. En commençant par une mise à niveau des statuts des fédérations nationales sportives et des clubs en passant par la restructuration des directions techniques nationales et à travers celles-ci la formation et l'encadrement des sélections de jeunes pour finir par les sources de financement de toutes ces structures partant du fait que l'Etat ne peut supporter à lui seul ce volet de la gestion. Ce sont là, à notre avis, les trois mesures qui doivent passer en priorité dans les prochaines réunions des commissions sur le point d'être constituées. Les autres mesures sont aussi importantes et demandent une réflexion approfondie sachant que certains réflexes sont difficiles à effacer. Seules les sanctions peuvent en venir à bout, toujours faut-il qu'elles soient prises dans le strict respect des règlements en vigueur. Un autre volet qui ne manque pas d'importance, il se situe au niveau des recrutements de joueurs étrangers lesquels s'effectueront dorénavant en fonction de critères bien définis. Beaucoup de travail attend les commissions qui entameront bientôt leurs réunions avec l'espoir de voir aboutir leurs conclusions dans des délais raisonnables.