• De Fathi EL MOULDI - Une année s'en va, une autre arrive. Le Onze remplace le dix, tout juste une question de calendrier et de date, un « truc » purement administratif. Et pourtant, on n'arrête pas de faire le bilan en cette occasion, histoire de faire le point de la situation. L'année 2010 a, en effet, commencé en fanfare, avec l'éblouissante consécration de notre Sept national au Caire même, décrochant un titre africain qui nous a fait du brin. L'année 2010 s'est achevée dans l'allégresse avec l'exceptionnelle performance de notre Mellouli national qui a décroché un titre mondial. Toutefois entre l'ouverture de 2010 et sa clôture, c'est dur, dur ! On n'avait quasiment rien à nous mettre sous les dents, à part des performances d'une Ons Jabeur (Tennis), inconnue puis reconnue, ou d'une Azza Besbès (Escrime), plus connue que le sport qu'elle pratique ! Pour le reste, c'est un peu le désert, et lorsqu'on met dans la balance les moyens mis par l'Etat et les récoltes qui n'arrivent pas, le pire aveugle serait celui qui ne voit pas que cette balance est déficitaire, avec de rares podiums et de nombreux sportifs d'élite à terre. La Tunisie sportive ne peut se contenter de « miettes », car avec les investissements engrangés, elle doit être en éternelle fête…