Mounir Balti n'a aucun problème avec Mrad Mahjoub. Prié de nous donner son avis sur les propos de l'ex-entraîneur du Club Africain sur les colonnes des journaux, il ne s'est pas fait prier pour affirmer que: « C'est un ami de longue date et je le connais depuis que j'étais au lycée. Je suis sûr et certain qu'il n'a rien dit de mauvais à mon propos car nous avons gardé de bons rapports même après sa décision de quitter le parc A. Avant toute chose, c'est un ami et s'il vous dit le contraire, c'est que j'étais dans un autre monde ou une autre dimension. Quand il a quitté le Club Africain, je ne lui ai pas reproché quoi que ce soit. Il a eu une réaction d'homme et il ne pouvait supporter d'être insulté comme il le fut par le public clubiste. Il a décidé de partir car c'est un salarié et non pas un responsable. Comme vous le savez déjà, je voulais faire la même chose. Mais quand on est premier responsable d'un club comme le Club Africain, on n'a pas le droit de claquer la porte sur un coup de tête, même après avoir été traité de tous les maux. Ecoutez, pour faire court, et vous pouvez vérifier auprès de Mahjoub, ce dernier avait mon appui et nous étions en train de parler du moyen et long termes tout de suite après la finale retour face au MCA. Alors qu'on ne vienne pas me dire que Mahjoub se plaint de Mounir Balti parce que je n'en croirais pas un mot ». Le président intérimaire des « Rouge et Blanc » est revenu sur le geste de son joueur Amir Akrout qui a réagi après avoir été, lui aussi, insulté par le public lors de la séance d'entraînement du mardi. Dans ce sens, il fut clair: « Certes, Akrout a été insulté par le public et ce sont des agissements que je déplore, mais le joueur n'avait pas le droit de réagir comme il l'a fait. Il doit se comporter comme un vrai professionnel car quand on est un joueur de haut niveau, il faut accepter d'être choyé mais également d'être critiqué quand ça ne va pas. Akrout n'a pas le droit de perdre son calme dans des situations pareilles. Il sera sanctionné car la discipline prime avant toute chose. Les deux responsables de la section football que sont Mehdi Miled et Abdessalem Younsi s'occupent du problème et sauront prendre la décision qu'il faut ». Nous avons voulu profiter de ce bref entretien avec Mounir Balti pour connaître ses intentions dans les jours à venir. Compte-t-il se présenter comme candidat à la succession de Chérif Bellamine. Il n'a pas voulu s'exprimer dans ce sens. Certains diront qu'il faut être masochiste pour accepter de prendre en main le Club Africain dans un contexte pareil. D'autres vous diront que c'est un clubiste de pure souche et qu'il ne fera que répondre à l'appel du devoir quand on lui demandera de présenter sa candidature. Il jouit de l'appui de plusieurs personnes influentes et pourrait lui aussi endosser le rôle de premier responsable d'une association comme le Club Africain. Tout porte à croire qu'il sera en ballottage avec Jamel Atrous, si ce dernier se présente. En somme, c'est le jeu des supputations et ça sera ainsi tant que les langues ne se seront pas déliées…