Le Temps-Agences - Le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, sera à Istanbul jeudi et vendredi pour préparer la réunion prévue dans cette ville entre l'Iran et le groupe des 5+1 sur le dossier nucléaire iranien, a déclaré hier le ministère turc des Affaires étrangères. Lors de son déplacement Mme Ashton rencontrera le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, selon un communiqué. Outre le dossier nucléaire iranien, les relations entre la Turquie et l'Union européenne seront au menu des entretiens des deux responsables, ajoute le texte. Davutoglu avait annoncé samedi que la réunion prévue à Istanbul entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) pour discuter du dossier du nucléaire iranien aurait lieu les 21 et 22 janvier. Les services de Mme Ashton avaient annoncé que la reprise des négociations entre le groupe et l'Iran aurait lieu le 20 janvier. Hier le ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé que ces discussions auront lieu les 21 et 22 janvier. L'Iran est soupçonné par les grandes puissances occidentales de vouloir fabriquer l'arme nucléaire. Après 14 mois d'interruption, Téhéran et les pays du groupe 5+1 ont repris début décembre à Genève le dialogue à propos du dossier nucléaire. Ils ont décidé de poursuivre leurs discussions à Istanbul. ------------------------- Téhéran dément l'arrestation d'une espionne américaine Le Temps-Agences - Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti hier l'arrestation d'une Américaine à sa frontière, comme l'avait affirmé un responsable iranien qui avait fait état de la détention d'une "espionne américaine". "Dès le début, cette Américaine n'était pas en Iran", a déclaré le porte-parole du ministère Ramin Mehmanparast lors d'un point de presse à Téhéran. "Les informations (sur son arrestation, ndlr) publiées n'étaient pas importantes et significatives, c'est pourquoi il n'y a pas eu de réaction officielle. Le problème a été réglé au niveau des garde-frontières. L'affaire est terminée", a-t-il dit. Des informations contradictoires ont circulé ces derniers jours sur l'arrestation d'une Américaine à la frontière de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, qui avait été présentée comme une "espionne". Samedi, Ahmad Garavand, un responsable des garde-frontières, cité par l'agence de presse Fars, avait déclaré qu'une Américaine, identifiée comme Hal Talayan, avait été arrêtée le 5 janvier dans une région du nord-ouest de l'Iran frontalière de la province autonome azerbaïdjanaise du Nakhitchevan et proche de l'Arménie.