Tunis le Temps - Dans cette affaire, c'est un gynécologue qui est impliqué suite à une négligence de sa part au cours d'une césarienne pratiquée sur une de ses patientes. En effet sa patiente qui était enceinte était venue le voir le jour J, mais son état s'avéra nécessiter une intervention par césarienne. Il l'achemina vers une clinique où il mena à bien ladite opération chirurgicale, et sa patiente put ainsi accoucher sans difficultés apparentes. Mais ce n'est que quelques jours après avoir quitté la clinique que la patiente commença à sentir des douleurs au niveau de l'abdomen qui allaient en s'accentuant. Après plusieurs consultations, un spécialiste décela une infection au niveau des intestins, laquelle nécessitait une autre opération afin d'éradiquer le mal et éviter le pire. Ce fut au cours de cette deuxième intervention que le praticien décela la cause de l'infection, des pansements étaient oubliés et sur lesquels on avait refermé la blessure au bout de la première opération. Ces pansements s'étaient alors infectés à l'intérieur et avaient entraîné la catastrophe. Il avait fallu en effet enlever 10 cm d'intestins au cours de la deuxième intervention. Le gynécologue qui procéda à la césarienne, y fut tenu pour responsable. Evidemment il y avait toute une équipe médicale au cours de cette intervention. En attendant c'est le praticien qui comparut en état de liberté dernièrement devant le tribunal, inculpé de négligence, ainsi que le deuxième praticien qui expliqua à la barre l'anomalie qu'il avait décelée et qui l'obligea à l'ablation de 10 cm d'intestin à la patiente. L'avocat de l'accusé demanda le renvoi afin de préparer les moyens de sa défense et le tribunal acquiesca à sa demande.