La France espère que «le nouveau Premier ministre tunisien pourra préparer dans les meilleures conditions l'élection présidentielle décisive pour la Tunisie», a déclaré hier le ministère français des Affaires étrangères. Interrogé lors d'un point-presse sur la démission de Mohamed Ghannouchi remplacé par Béji Caïd Essebsi, le porte-parole du ministère, Bernard Valero, a aussi assuré que la France se tenait «aux côtés de la Tunisie dans cette période capitale de son histoire». La France s'est engagée à soutenir «la transition démocratique» et a témoigné de sa «disponibilité à aider le peuple tunisien à concrétiser ses aspirations et à construire une Tunisie démocratique et prospère», a rappelé le porte-parole. Mardi dernier, la France avait envoyé à Tunis pour une visite de quelques heures sa ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et son ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez.