Selon le calendrier, l'Aïd était prévu pour le 31 décembre. Mais la "ro'ya" et les obligations du pélérinage du "Hajj" ont avancé la date d'un jour. Les hôteliers n'avaient programmé, pour la plupart, aucun spectacle pour le réveillon 2007. C'est vrai que si l'aïd tombait le même jour que la Saint-Sylvestre, les Tunisiens auraient donné la priorité à la fête de l'aïd. Du coup, la nouvelle du changement de cette date leur est tombée du ciel. Un vrai cadeau d'aïd. Les hôteliers ont donc vite changé de stratégie comme une écurie de formule un. En des temps records, ils ont multiplié les contacts avec des chanteurs, des comiques et des danseuses. Résultat, très rapidement, les journaux publient depuis quelques jours des publicités pour des soirées organisées à pied levé. Rares sont les hôtels qui ont pensé à cette option et qui avaient prévu deux scénarios pour le réveillon. Les cachets ont grimpé et par conséquence... les droits d'entrée aussi.