Quels sont les recours quand un TO ne respecte pas son contrat de vente ou ses engagements vis-à-vis des hôteliers? Comment réagir vite? Le recours à la justice est-il le seul issue ? Faut-il faire une action collective ou individuelle? La Fédération des hôteliers pourra-telle intervenir ? Il est vrai que certains tour-opérateurs ne respectent pas leurs engagements. Selon le dernier rapport moral présenté par la Fédération tunisienne d'hôtellerie, le TO Thomas Cook Royaume Uni qui compte environ 2 400 agences de voyages, 33 tour-opérateurs et 84 avions avait décidé de façon unilatérale de retenir 5% sur les factures du mois d'août et de septembre 2010. Et pour faire valoir son idée, le TO anglais a mis en avant une saison difficile. Une procédure que la Fédération tunisienne d'hôtellerie trouve choquante et totalement inacceptable. « Une mesure brutale prise en violation des engagements contractuels et extrêmement préjudiciable aux entreprises hôtelières tunisiennes » selon le rapport de la FTH qui est en train de préparer un dossier juridique pour porter plainte contre le tour-opérateur britannique. Un autre TO n'a pas respecté aussi ses engagements. Il s'agit du voyagiste français Royal Tour en situation de liquidation judiciaire et qui n'a pas été en mesure de payer des prestations relatives aux contrats d'allotement passés avec certains hôtels tunisiens selon le rapport de la Fédération. Le montant global des impayés, pour certains remontant à 2008, était de l'ordre de 800 000 euros. La FTH a saisi son avocat pour prendre la défense des intérêts de ses adhérents ayant des litiges avec ce tour-opérateur.