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Mohieddine Baccar : «L'ASM risque la perte du match, la suspension de ses joueurs, entraîneurs et accompagnateurs» Retrait de l'ASM en plein match à Béja : «Manque de sécurité», selon les dirigeants marsois
Rien ne portait à croire que la rencontre OB-ASM pouvait se terminer en queue de poisson. Pourtant elle a fini par basculer dans le désordre, pour se terminer par un abandon du terrain par l'équipe marsoise qui jusqu'à la 69ème minute tenait le match en main. Mais une petite altercation entre Mhamedi et Amri a mis le feu dans les gradins. Arrêt prolongé et retournement de situation Un envahissement du terrain par les spectateurs, suivi d'un arrêt de jeu de plus de 40 minutes, puis un retour au calme et la reprise du match pour à peine 30 secondes, le temps pour l'OB de marquer le but égalisateur. Nouvel arrêt pour contestation de la part des joueurs marsois. Après palabres, nouvelle reprise, par un long centre du gardien Béjaoui (pourquoi lui ?) qui n'a pas eu le temps matériel pour regagner sa zone, il fût surpris par une balle qu'il a voulu ramasser en reculant, mais avant de se saisir du ballon il le perd et Guelbi à l'affût ne se fait pas prier pour inscrire le second but. A ce moment précis les joueurs marsois ont quitté le terrain accompagnés du reste des dirigeants et staff technique. Insécurité sur le banc des remplaçants Pour comprendre ce geste de la part de l'équipe marsoise, nous avons contacté son secrétaire général qui nous a informé que lorsque l'arbitre a décidé de reprendre le jeu après un arrêt prolongé, les joueurs ont obtempéré tout en demandant par le biais de leur capitaine de formuler des réserves, mais Monsieur Bakir a refusé de le faire repoussant la demande du capitaine marsois à la fin de la rencontre. Et toujours selon notre interlocuteur les dirigeants présents ont accepté de reprendre le jeu, mais après le second but des béjaois, une avalanche de projectiles se sont abattus sur le banc des remplaçants ce qui a poussé l'entraîneur à quitter le terrain suivi par les accompagnateurs et les joueurs. Pour comprendre le côté juridique de la chose, nous avons contacté Monsieur Moheiddine Baccar ex secrétaire général de la FTF, reconnu pour ses compétences en matière de règlements qui a nous a condensé les péripéties des événements et les retombées de cette rencontre comme suit : · Après l'envahissement du terrain, l'arbitre devait assurer la sécurité des joueurs en les invitant à regagner les vestiaires, ce qu'il a fait, mais pour la reprise il n'était tenu par aucun règlement qui limite le temps d'attente qui reste à sa seule discrétion. Il a repris le match après s'être assuré que les policiers étaient capables de maintenir l'ordre et d'assurer la sécurité. · Il était du droit de l'ASM de formuler des réserves, mais ces réserves techniques ne se font pas dans les vestiaires, mais sur le terrain et au premier arrêt de jeu, au vu et su de tout le monde. L'arbitre prend acte de l'énoncé des réserves et les enregistre sur la feuille de match à la fin de la rencontre. · Sans rentrer dans les détails, l'abandon du terrain pourrait coûter à l'ASM la perte de la rencontre, et la suspension des joueurs ayant pris part à la rencontre pour 2 rencontres et 6 mois ferme pour l'entraîneur et les accompagnateurs en plus d'une amende. · L'OB sera pour sa part sanctionné par un huis clos et une amende pour n'avoir pu maintenir l'ordre du fait que l'organisation matérielle de la rencontre était de son ressort. Jusque-là s'arrête l'analyse de Moheiddine Baccar, mais il est peut-être utile de rappeler que lorsque le CSS a abondonné le terrain face à l'EST, deux saisons auparavant, seul le président du club Zahaf et l'entraîneur Decastel ont été sanctionnés. Affaire à suivre.