Déblocage de 400 MD pour faire démarrer la saison De vendredi à jeudi, le Club Africain a vécu des moments difficiles pour parvenir au maintien de Kamel Iddir. Entre-temps, bien des choses se sont passées et des noms ont été évoqués pour succéder à Iddir démissionnaire. Mieux encore, certaines personnes étaient d'accord pour prendre en main un Club Africain miné par une crise d'une ampleur jamais atteinte
Chronologie d'une succession de contre-temps Vendredi après - midi, Rafâa Ben Achour avait donné son accord pour présider le Club Africain au cas où le poste serait vacant (ce qui était d'ailleurs le cas Kamel Iddir ayant démissionné). Mounir Balti annonçait sur les ondes de deux radios locales qu'il avait l'accord des sages. Il voulait peut-être leur forcer la main ! Le lendemain Férid Abbès, tout heureux d'avoir permis à son poulain d'accéder au pouvoir ou presque... est derrière le recrutement de Adel Nefzi. L'ex- président clubiste se voyait déjà aux commandes grâce à Rafâa Ben Achour qu'il appuyait sans limites
Le dimanche c'est une réunion surprise de tous les sages. Ils étaient tous là, sans exception et il est clair que pour certains, la nomination de Rafâa Ben Achour ne leur convenait pas. Une réunion qui n'était pas programmée et qui a vu Férid Abbès partir un quart d'heure avant sa fin. Evidemment, il ne pouvait être content de ce retournement de situation, ayant 24 heures avant déboursé de l'argent pour s'assurer les services de Nefzi avec Rafâa Ben Achour comme futur président. 24 heures plus tard, la réunion débouche sur le maintien de Iddir. Ce dernier s'est démené comme un diable le samedi soir, il a contacté plus d'une personne et sûr du soutien de Hamadi Bousbiâa, il est revenu à la charge pour continuer à présider aux destinées du Club Africain. Le président clubiste comptera sur Lotfi Ezzahi en tant que vice-président aux place et lieu de Mohamed Tahar Khantèche qui sera finalement le seul à payer cette mini-révolution de palais. Le dernier mot à Bousbiâa
Rien ne se fait sans le bon vouloir de Hamadi Bousbiâa qui selon certaines indiscrétions n'était pas très enthousiaste à l'idée de voir Rafâa Ben Achour succéder Kamel Iddir ce dernier est revenu sur sa décision de quitter son poste de président. D'ailleurs avait-il la possibilité autrement ? Nous en doutons fort.
400 millions débloqués La réunion de dimanche a vu les sages mettre 400 milliards à la disposition de Kamel Iddir pour débloquer la situation ? Le Club Africain a besoin de liquidités pour faire démarrer la saison et il lui faut plus que 400 millions pour préparer la saison d'autant plus que le déficit enregistré pour l'actuel exercice est de 600 mille dinars cumulés au milliard déjà existant et cela fait une somme bien rondelette. Il faudrait que ce genre d'initiative prise à l'issue de la réunion de dimanche se multiplient pour permettre à Kamel Iddir de mener sa barque à bon port. Il faudrait que les sages soient omniprésents pour éviter que les choses ne périclitent encore plus et faire en sorte que les crises soient étouffées dans l'œuf. Une question nous vient toute fois à l'esprit depuis dimanche : Est-ce que Férid Abbès va continuer à appuyer Kamel Iddir après ce qui s'est passé ?
Zones d'ombres C'est la principale question que se posent les Clubistes. Pourquoi tout ce remue ménage pour voir le même bureau directeur ou presque poursuivre le travail à la tête du Club Africain. Qu'est- ce qui a poussé Kamel Iddir à vouloir partir et qu'est ce qui l'a poussé à revenir ? Des questions qui sont sujettes à des interprétations de tout genre. Ce qui est sûr, c'est que le temps perdu est considérable.
Le fameux communiqué Malgré la certitude de voir Kamel Iddir poursuivre sa mission à la tête du Club Africain, sur le site officiel du Club de Bab Jedid, le fameux communiqué adressé aux journaux rappelle la tenue d'une assemblée générale élective le 29 juin. Et depuis rien n'est venu annuler la tennue de la dite assemblée qui n'a plus sa raison d'être. Nous ne sommes pas à une aberration près.