Or : timide reprise du seuil des 1.500 dollars (CercleFinance.com) Après bien des tentatives et pour la première fois depuis lundi, selon les prix londoniens, le métal jaune s'est inscrit au-dessus du niveau symbolique des 1.500 dollars. Le mouvement est cependant timide. Au terme du premier fixing de ce vendredi sur le marché de Londres, l'once de 31,10 grammes d'or cotait 1.502,75 dollars (+ 9,7 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.050,87 euros (+ 5,3 euros). Il faut remonter jusqu'au fixing de lundi après-midi (1.500,75 dollars) pour retrouver un prix londonien supérieur à 1.500 dollars cette semaine, le point bas se situant pour l'instant à 1.478,50 dollars (mardi après-midi). Chez Pictet & Cie, on soulignait ce matin la confirmation d'une nouvelle tendance de fond chez les établissements émetteurs, redevenus acheteurs nets : “les achats d'or de la part des banques centrales se sont élevés à 129 tonnes pour le 1er trimestre 2011. Ce montant s'avère supérieur aux 3 premiers quarts de 2010”, écrivait l'équipe de Changes de la banque privée genevoise. En revanche, la morosité domine toujours du côté des investisseurs privés. A 1.194,34 tonnes, l'encours du SPDR Gold Shares, le 1er ETF aurifère au monde, était inchangé hier soir à 1.191,34 tonnes. Il s'agit de son plus bas niveau depuis le mois de mai 2010. A 2.036 tonnes, l'encours cumulé d'une dizaine des principaux produits de ce type semble repartir en baisse après un mouvement de reprise entre mi-avril et début mai. Pétrole : hésitation du WTI sous les 100 dollars (CercleFinance.com) - Toujours pas de tendance sur les marchés pétroliers. Aux environs de 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance juillet restait inchangé à 111,4 dollars, quand à l'inverse le WTI américain de même livraison se gagnait 0,5% à 99,4 dollars. Le cours du brut n'est effectivement pas aidé par la reprise que le dollar connaît ce midi face à la principale devise concurrente, l'euro, ce midi (+0,30%). En effet, la baisse du dollar tend mécaniquement à faire monter le prix du baril dont c'est l'unique devise de référence, et inversement dans ce cas précis. Les perspectives macroéconomiques inquiètent toujours par intermittence au gré d'indicateurs contrastés. Ainsi aux Etats-Unis, hier, le recul des inscriptions hebdomadaires au chômage a d'abord été apprécié favorablement.