Saisie d'une importante quantité d'or à l'aéroport Tunis-Carthage Deux kilos 250 grammes d'or ont été saisis, dimanche, à l'aéroport de Tunis-Carthage, a-t-on appris auprès des services de douanes. La quantité d'or avait été dissimulée dans la ceinture d'un bagage à main d'un voyageur d'origine maghrébine. Cette opération de contrebande a été avortée en coordination et en collaboration entre les agents de la douane, relevant du Bureau des frontières à l'aéroport de Tunis-Carthage, et les unités de la sécurité nationale relevant de la police des frontières. D'après le communiqué publié par la même source, le suspect a été arrêté.
Arrestation d'un dangereux criminel à Jendouba Un dangereux criminel impliqué dans la constitution d'une bande de malfaiteurs a été arrêté par les agents de la sûreté nationale dans la nuit de samedi à dimanche, à Ghardimaou (gouvernorat de Jendouba). La bande criminelle terrorisait les habitants de la région et est responsable de plusieurs vols avec violence et d'incendies de biens et de lieux publics et privés. L'individu arrêté était recherché et sujet à une poursuite judiciaire. Les unités de sécurité et de l'armée nationales poursuivent les opérations de ratissage et de contrôle dans toute la région, et en particulier la zone frontalière, ce qui a contribué à rétablir la sécurité dans le gouvernorat de Jendouba et à renforcer le sentiment de quiétude des citoyens.
La France renvoie 3.200 Tunisiens La France a renvoyé plus de 3.200 Tunisiens clandestins vers l'Italie ou la Tunisie depuis la fin février, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Parmi ces clandestins, a-t-il confirmé au Grand rendez-vous Europe1/Le Parisien, figuraient quelques cas de détenus de droit commun sortis des prisons tunisiennes ou d'anciens policiers du régime de Ben Ali, identifiés en France. «Je confirme cette information et il y en a qui sont arrivés en France, peu nombreux. Ce n'est pas un phénomène massif», a dit Claude Guéant.
Visite en Tunisie du Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme et la lutte anti-terroriste Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'Homme et la lutte anti-terroriste, Martin Scheinin, effectue une visite officielle en Tunisie du 22 au 26 mai «afin d'évaluer les progrès accomplis par le pays dans la mise en oeuvre des recommandations faites après sa mission antérieure en Tunisie en janvier 2010», apprend-on auprès du Centre des Nations unies en Tunisie. «Lors de ma deuxième visite en Tunisie, je vais essayer de fournir une assistance dans les réformes engagées par la Tunisie, en particulier en ce qui concerne la révision de la loi anti-terroriste de 2003 et l'éradication des pratiques de torture et de détention arbitraire ou secrète sous prétexte de la lutte contre le terrorisme», a déclaré M. Martin Scheinin, cité par le communiqué de l'ONU. L'expert des Nations Unies aura l'occasion de rencontrer des responsables dans le gouvernement intérimaire et des représentants de la société civile. Il rencontrera également des représentants de la Commission nationale d'établissement des faits sur les abus durant les derniers évènements, de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de réforme politique, et de transition démocratique ainsi que du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Au cours de sa mission de cinq jours, le Rapporteur spécial pour la promotion et la protection des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans la lutte anti-terroriste visitera des lieux de détention en Tunisie. La visite de l'expert onusien intervient après celle du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Juan Mendez, qui avait effectué une mission en Tunisie du 15 au 22 mai courant.
Slim Amamou démissionne Slim Amamou secrétaire d'Etat auprès du ministre la Jeunesse et aux sports a présenté hier sa démission. M. Amamou a annoncé lui-même son intention de démissionner sur les ondes d'Express FM. 33 ans, blogueur très connu en Tunisie, militant de la liberté d'expression, technophile et une des nombreuses victimes de l'ancien régime, Slim Amamou occupe ses fonctions depuis le mois de janvier 2011, nommé par Mohamed Ghannouchi au lendemain du départ de Ben Ali. Rappelons que ce jeune ministre a fait l'objet à maintes de reprises de rumeurs concernant une éventuelle démission. On le voit aujourd'hui confirmer sa décision de se retirer du gouvernement transitoire.