CANNES (FRANCE) (TAP) - Le long métrage ''Les palmiers blessés'' de Abdellatif Ben Ammar a été projeté à la salle Gray d'Albion, au palais des festivals, dans le cadre du 64ème festival de Cannes. Il s'agit du seul long métrage que la Chambre syndicale des producteurs de films tunisiens a sélectionné dans la cadre sa programmation destinée à faire connaître le cinéma tunisien, une manifestation soutenue par le ministère de la Culture et le ministère du Commerce et du Tourisme. Trois jours durant, les professionnels et les cinéphiles ont découvert 30 courts-métrages tunisiens dont certains avaient obtenu des prix dans des festivals internationaux, notamment ''Linge sale'' de Malik Amara, ''Obsession'' de Lamine chiboub, ''Vivre'' de Walid Tayaa et ''Vers le Nord'' de Youssef Chebbi, en présence de leurs jeunes réalisateurs. Ont assisté à ces projections, des producteurs et des directeurs de festivals venus du monde entier découvrir le cinéma tunisien. Ces derniers ont mis en relief la vision originale des jeunes cinéastes tunisiens, ce qui a permis à certains d'entre- eux d'être invités dans de grands festivals. La Chambre syndicale des producteurs de films tunisiens comme le souligne son vice-président, Lotfi Laayouni, à l'Agence TAP, a pour objectif de permettre aux réalisateurs tunisiens de nouer des liens avec les professionnels du 7ème Art, ce qui ne manquera pas de les inciter à travailler davantage au service du rayonnement du cinéma tunisien. Il a également souligné le grand travail qu'effectue la Chambre syndicale pour qu'il y'ait une forte présence du cinéma tunisien dans ce festival. Il s'agit également de valoriser l'action du peuple tunisien qui a mené une révolution historique contre l'injustice et le despotisme. Le pavillon tunisien sis au village international offre l'occasion des jeunes cinéastes tunisiens de contacter de nombreuses personnalités étrangères du monde du cinéma. Dans ce contexte, le réalisateur Bahri Ben Yahmed qui représente, à Cannes, l'Association des jeunes cinéastes, reconnaît le rôle important de l'Institut français de coopération (IFC) à Tunis dans le soutien de la participation tunisienne en assurant la présence de cinq jeunes réalisateurs et en programmant leurs films dans la section ''short film''. Pour lui, la participation des jeunes cinéastes tunisiens a été fructueuse. En témoignent, a-t-il dit, les accords conclus et les invitations à plusieurs festivals internationaux: Dubai, Toscane (Italie) etc.