Faouzi Turki, un syndic provisoire d'un ensemble de lots de terrain situés sis aux jardins d'El Menzah I (lotissement Brenda - titre foncier 67.602- Tunis) nous a contactés au journal pour exprimer son mécontentement, ainsi que celui de ses voisins, face aux agissements de l'administration : « Au moment où une volonté politique ferme recommande solennellement de remédier aux insuffisances en matière de protection de l'environnement et insiste sur le rôle des comités de quartier, du tissu associatif et des syndics, nous sommes quarante citoyens propriétaires de lots de terrain dans les jardins d'El Menzah, disposant de nos titres de propriété, nous attendons depuis plus de trois ans l'arrêté de promulgation du syndic de notre quartier. Les services concernés au ministère de l'Equipement refusent d'accéder à notre demande en exigeant de nous, de payer une deuxième fois les frais d'aménagement du terrain. L'administration s'abstient de nous demander de nous engager, au préalable, à payer des redevances d'aménagement que nous avons déjà payées au promoteur immobilier. Lequel promoteur a entamé un arrangement avec l'Agence Foncière de l'Habitat « AFH » pour le paiement de ces frais mais ne l'a pas respecté. L'AFH et nous, les propriétaires, disposons pourtant de jugements définitifs délivrés par les tribunaux qui obligent le promoteur à payer. Des garanties de paiement devaient même être dans le dossier selon les termes de l'arrangement passé entre l'AFH et le promoteur mais, elles n'y sont plus. Ces garanties auraient permis à l'AFH d'appliquer les jugements. Donc, c'est à l'AFH de régler son litige avec le promoteur. Depuis, notre terrain est devenu un dépôt d'ordures. Nous réclamons l'obtention de notre syndic pour faire sortir ces terrains de l'ombre et construire nos habitations. »