Grève des douaniers entre affrontements et "arrangements amicaux " Selon un témoignage diffusé sur les ondes de radio Shems Fm, fait par Heykel Jalel, membre de l'instance constitutive du syndicat des agents de la douane, le 3ème jour de grève des agents de la douane a été marqué par une grande agitation. " Les agents présents ce matin au port de Radès se sont opposés aux dockers et employés des sociétés de transport, avant que les unités des forces de l'ordre et de l'armée nationale n'interviennent pour rétablir le calme, notamment en tirant en l'air " a-t-il précisé. Par ailleurs et selon la même radio, un citoyen tunisien a témoigné aujourd'hui même de Sfax pour dénoncer le comportement de certains agents de la douane. Il avait envisagé, selon lui, de procéder à son retour définitif au pays Il a déclaré qu'à cause des grèves de ces derniers jours, les formalités douanières ont été bloquées. Il a eu du mal à se faire " remplir les papiers". Par contre, la pratique de la corruption pouvait faire débloquer la situation. "Pour payer mon assurance-voiture, un agent m'a dit que je devais lui donner 10 dinars supplémentaires, sinon il ne travaillerait pas". Du coup, notre résident à l'étranger a rebroussé chemin. (Business News)
L'UTICA dénonce le blocage des opérations du commerce extérieur L'UTICA, a dénoncé, hier, dans un communiqué, «de la manière la plus vigoureuse », « un comportement inacceptable», suite au blocage par « une minorité d'agents de la Douane, de l'accès aux différents points frontaliers, particulièrement, au port de Radès (principal point de passage des exportations tunisiennes) ». Ce comportement consiste selon la centrale patronale, « à prendre en otage des milliers d'emplois et à mettre des centaines d'entreprises en danger ». Elle estime qu' « outre son caractère totalement illégal », ce mouvement « menace l'ensemble de l'économie de notre pays, elle-même déjà dans une situation précaire » et « porte gravement atteinte aux intérêts supérieurs de notre pays ». Dans ce communiqué, l'UTICA appelle « à la retenue et au sens de la responsabilité de chacun » et considère que « les différends légitimes doivent être résolus par la négociation et le dialogue ».
Ennahdha derrière la démission de 15 personnes du CPR Selon radio Mosaïque Fm, un désaccord est survenu au sein du parti du Congrès pour la République (CPR) à la suite d'une mésentente entre Zouhair Oueslati, un des membres du bureau politique et l'un des autres membres à cause de la décision prise par le bureau du refus de s'allier avec le mouvement Ennahdha, rapporte Business News Selon le témoignage de Mohamed Abbou, secrétaire général du parti, Zouhair Oueslati avait trouvé la décision un peu hâtive et a voulu en discuter avec le membre du bureau politique, mais ce dernier a refusé toute discussion et l'a même agressé verbalement. Malgré les excuses présentées, selon le secrétaire général, à Zouhair Oueslati, une démission massive de 15 membres du parti a été présentée en guise de protestation.