La situation dans laquelle se débattait l'Espoir d'Hammam-Sousse depuis le début de la phase retour, ne laissait point de place au doute quant à la difficulté de la mission assignée à Sofiène Morjéne, actuel entraineur, auquel d'ailleurs, le Comité directeur a jugé la nécessité de lui adjoindre, les services d'un ancien joueur du club Mohamed Dahméne. Ainsi, formé le staff technique devrait en principe parvenir à régner un minimum de discipline au sein du groupe afin de favoriser la cohésion de celui-ci et surtout créer les conditions positives de l'opération du sauvetage de l'équipe. Or , force est de constater l'échec somme toute relatif de cette stratégie qui semble-t-il, n'a pas pour autant contribué à améliorer le classement de l'équipe, toujours lanterne rouge. En huit rencontres, l'ESHS n'a récolté qu'un seul point, c'est trop..peu pour espérer au maintien en Ligue 1. Excédé peut-être par les événements qui se sont produits lors du dernier face à face avec le leader, Sami Gandouz a jugé la situation encore compliquée pour faire appel à la compétence de Sofiène HIDOUSSI en ces moments cruciaux pour l'avenir du club. Engagé jusqu'à la fin de l'actuelle saison, Hidoussi en tant que directeur sportif du club tentera d'apporter toute son expérience au staff technique, formé du duo Morjène-Dahmene, qui conservera toutes prérogatives « d'entraineur » de l'équipe. Sadok SLIMANE
Saber Ben Frej… raccroche ! Sans aller au terme de son contrat (30 juin prochain), Saber Ben Frej a préféré quitter définitivement l'ESHS et le football carrément. A trente un ans , l'ex-Etoilé et Mansois met fin à une carrière, dont il dira qu'elle a été « mouvementé certes mais également riche, j'ai pu obtenir pas mal de titres, ayant connu la gloire avec l'ESS, mon club de toujours ». Si le fait pour un joueur professionnel de quitter le football en général reste une décision strictement personnelle, l'on est cependant dubitatif quant au timing de cette décision surtout que le joueur est lié par un engagement avec un club, l'ESHS, expirant qui plus est dans quelques jours (30 juin 2011) ? La vérité , c'est que Saber Ben Frej excédé par la décision de son club de le voir écarté jusqu'à la fin de la saison ( ?), a préféré précéder le mouvement. Mais au fait que reproche-t-on à ce joueur, pourtant recruté au début pour apporter son expérience au club de l'Espoir ? Est-ce le fait d'avoir raté un pénalty lors de la dernière rencontre face à l'EST ? Ou plutôt simplement pour ne pas avoir donné crédit aux injonctions du staff technique quand il s'est aventuré en fin de match aux avants postes pour tenter de revenir au score ? Si telle est la raison qui a motivé la décision du CD force est de reconnaitre l'iniquité de la sentence prononcée même si nous condamnons fermement tout acte d'insoummission ou de désobèîssance en ce sens. Perspicace, et sentant le vent tourner, le joueur a cherché à transformer l'essai en négociant de gré à gré son départ du club. Sinon comment peut-on expliquer la décision de se défaire d'un joueur que l'on a pourtant entouré avec fracas son recrutement au début de saison ? En réalité, étant très proche de son président-employeur, Saber Ben Frej, paye aujourd'hui le prix de cette amitié. Les relations personnelles voire amicales ne peuvent s'accommoder des rapports professionnels. Le mélange des genres ne résiste pas à la réalité des faits. En cette période cruciale dans la vie du club, il est indéniablement préférable d'éviter ce genre d'incident. Lanterne rouge sans aucun signe positif jusque-là pour espérer un renversement de tendance, le Comité Directeur de l'Espoir d'Hammam-Sousse gagnerait en efficacité et nécessairement en bonne gouvernance s'il s'aviserait en ces temps difficiles prudent voire magnanime.