Ayant échappé de justesse aux griffes du clan des Trabelsi puis au dernier chaos qui avait failli paralyser toutes ses activités, la société « Les ciments de Bizerte » l'une des plus anciennes cimenteries du pays, qui demeure leader en la matière, devrait être dotée d'une nouvelle unité de fabrication pour préserver sa pérennité. C'est dans cette projection futuriste que la direction générale des ciments de Bizerte, à sa tête son dynamique Pdg, Sanaa, vient de lancer les travaux de réalisation d'un important projet d'extension et de mise à niveau de ses unités de production, dont la mise en œuvre a été confiée au cimentier Français Polys Ius. Ce projet porte sur la construction d'une nouvelle unité de fabrication qui devra porter la production de l'usine de un million de tonnes à un million et demi, soit une augmentation de 500 mille tonnes de ciment par an. Les travaux d'extension, qui ont déjà commencé, dureront suivant l'organigramme de réalisation 24 mois, sans pour autant perturber le bon fonctionnement de l'usine et de sa production. Le coût du projet d'extension s'élève à 140 millions de dinars, dont 50% d'autofinancement et l'autre moitié en crédit bancaire. Notons que d'après un responsable qui a voulu garder l'anonymat, 60 à 70 autres millions de dinars seront mobilisés pour être consacrés à des projets annexes en cours de finalisation et qui vont toucher le terminal cimentier en vue de l'amélioration du transport maritime et le système d'emballage… Le projet comprendra aussi le volet de la qualité environnementale avec l'installation d'une logistique d'épuration dotée de technologie de pointe pour l'élimination des poussières et pour l'économie d'énergie.