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Retrait d'un quart des soldats français d'ici à fin 2012
Afghanistan
Publié dans Le Temps le 13 - 07 - 2011


Assassinat du demi-frère de Karzaï à Kandahar
Le Temps-Agences- La France retirera d'Afghanistan un quart de ses soldats -soit un millier d'hommes- d'ici à fin 2012, a annoncé hier au cours d'une visite-surprise le président Nicolas Sarkozy, estimant qu'il fallait "savoir finir une guerre".
M. Sarkozy s'est rendu dès son arrivée à la base avancée de l'armée française à Tora, dans le district de Surobi, à l'Est de Kaboul, où il a rencontré des soldats.
Il a ensuite regagné Kaboul où il s'est entretenu avec le général américain David Petraeus, commandant de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), puis avec le président Hamid Karzaï, dont le demi-frère, Ahmed Wali Karzaï, venait d'être assassiné à Kandahar, dans le Sud.
Wali Karzaï, personnage controversé, était un des hommesa les plus puissants de la province de Kandahar, berceau historique des talibans, qui ont immédiatement revendiqué l'assassinat.
"Il faut savoir finir une guerre", a expliqué M. Sarkozy aux soldats français. "Il n'a jamais été question de garder indéfiniment des troupes en Afghanistan".
"Nous retirerons un quart de nos troupes, c'est-à-dire 1.000 hommes, d'ici à fin 2012", dont "une première tranche dès la fin de cette année", a ajouté M. Sarkozy, sans préciser l'ampleur de cette "première tranche".
Ce retrait se fera "en concertation avec nos alliés et avec les autorités afghanes", a-t-il affirmé.
Le 23 juin, le président Barack Obama avait annoncé le retrait d'un tiers du contingent américain d'Afghanistan d'ici à l'été 2012, soit quelque 33.000 hommes. Les Américains composent plus des deux tiers de l'Isaf.
Le lendemain de l'annonce américaine, M. Sarkozy avait indiqué que "plusieurs centaines" de soldats français quitteraient l'Afghanistan d'ici à fin 2011-début 2012.
Parallèlement au début de retrait des soldats étrangers, doit commencer en juillet, dans sept zones du pays, le processus dit "de transition", qui prévoit le transfert progressif de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes sur l'ensemble du territoire d'ici à fin 2014, date à laquelle l'Otan aura, en théorie, retiré l'ensemble de ses troupes combattantes.
"En 2014, tous les soldats français seront partis d'Afghanistan, tout sera transféré aux Afghans", a assuré M. Sarkozy hier à Tora.
Il n'a toutefois pas exclu le maintien de conseillers et formateurs militaires après cette date, "si les autorités afghanes le souhaitent", précisant également que la coopération civile se poursuivrait.
"Nous ne devons pas abandonner l'Afghanistan. On va continuer à aider l'Afghanistan, on va passer du militaire à l'économique", a-t-il assuré à l'issue de son entretien avec M. Karzaï, indiquant avoir discuté avec lui d'un "traité de partenariat et d'amitié" sur le développement.
Quelque 4.000 militaires français sont déployés dans le pays, la plupart en Surobi, à Kaboul et dans la province de Kapisa, au Nord-est de Kaboul. "Les effectifs restants seront concentrés en Kapisa" après fin 2012, a indiqué M. Sarkozy, qui devait quitter l'Afghanistan dès la mi-journée.
La visite-éclair du chef de l'Etat, la troisième depuis son élection en 2007, survient au lendemain de la mort d'un soldat français de 22 ans, victime d'un "tir accidentel".
Ce soldat est le douzième militaire français tué dans le cadre des opérations en Afghanistan depuis le début de l'année, et le 64ème depuis le début de l'intervention française fin 2001.
A Tora, le général Emmanuel Maurin, chef des troupes françaises en Afghanistan, a exposé à M. Sarkozy la situation sur le terrain, marquée selon lui par "une radicalisation de l'insurrection, qui ne s'est néanmoins pas étendue parmi la population".
Or, malgré la présence de 130.000 à 140.000 soldats de la force internationale, les talibans n'ont cessé, ces dernières années, d'intensifier leur guérilla et leur insurrection s'est étendue à la quasi-totalité du territoire.
Les opinions publiques des Etats participant à la force de l'Otan, américaine en tête, s'opposent désormais majoritairement au maintien de leurs soldats dans ce que les experts unanimes qualifient de "bourbier".


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