Après moult tergiversations, l'affaire Chamseddine Dhaouadi connut enfin ce mardi son épilogue. Rappelons que le joueur âgé de 21 ans est encore sous contrant avec le CSHL jusqu'au mois de juin 2012 il a signé un contrat au début de cet été avec le CSS suivant les conseils de son agent et de certains intermédiaires sfaxiens. Sitôt la nouvelle ébruitée à Hammam-Lif, une émeute eut lieu dans la rue avec un cortège de voitures sillonnant la ville à la recherche de Bhar qui aurait cautionné ce transfert, du joueur et de l'intermédiaire pour régler leurs comptes. Bhar les informa qu'il ignorait tout de l'affaire. Finalement le joueur de retour de Sfax revint à de meilleurs sentiments en reconnaissant avoir agi avec légèreté et signa une licence avec les verts. D'où le litige entre le CSHL et le CSS réclamant chacun son droit de « posséder » Dhaouadi. Dossier incomplet «Le dossier du CSS a été rejeté sur le fond car deux documents essentiels n'y figuraient pas : La demande de licence et la police d'assurance en faveur de Chamseddine Dhaouadi. Notre commission en se basant sur ces deux carences émaillant le dossier du CSS n'a pu que rejeter la requête sfaxienne sur le fond. Nous avons par ailleurs transmis le dossier à la commission des litiges qui se prononcera sous peu sur la destinée future du joueur ». Que stipule le règlement ? La commission des litiges qui doit statuer sur ce cas réunira en principe les trois parties en présence à savoir le CSHL, Chamseddine Dhaouadi et le CSS et tentera ,toujours théoriquement, de trouver un terrain d'entente entre ces trois composantes. Or, dans le cas d'espèce, le CSS n'a plus droit au chapitre du moment qu'il a été débouté de la course sur le fond pour présentation d'un dossier incomplet. Restent en course donc le club et son joueur. Et comme les clauses du contrat de ce dernier ont été revues à la hausse à la satisfaction de Dhaouadi, le problème ne se pose plus et le joueur ne peut que reprendre ses activités au près de ses ex-coéquipiers. Voilà qui met un terme à un feuilleton qui a tenu en haleine l'opinion sportive à Hammam-Lif et à Sfax et qui met à nu encore une fois la légèreté et le manque de professionnalisme de certains de nos joueurs sans oublier la non maitrise juridique de certains responsables quant à la présentation d'un dossier solidement étayé aux instances concernées.