• Arrestation de 91 recherchés dont un condamné à mort Le trafic ferroviaire a été complètement paralysé hier à Sfax depuis 08 h du matin, sur les ligne Tunis- Gabès, et Tunis- Tozeur qui ont un tronc commun jusqu'à Ghraïba, et ce en raison de la grève déclenchée par les cheminots locaux. Le trafic ferroviaire sur la ligne 5,Tunis-Gabès et la ligne 13, Tunis-Tozeur, s'est arrêté hier, en raison de la grève ouverte et sans préavis déclenchée par le personnel des chemins de fer à Sfax. Conséquence : aucun des trains quotidiens que ce soit en provenance de Tunis, de Gabès ou de Tozeur, n'est entré à la gare de Sfax, ce qui a pris au dépourvu les nombreux usagers, et chambardé totalement leurs programmes. D'après une source syndicale, cette grève qui a pris de court tout le monde y compris l'administration et surtout les voyageurs a été déclenchée en signe de protestation contre la non-application par la direction générale des chemins de fer des clauses de l'accord conclu avec le syndicat le 20 juin 2011. Ces clauses portent sur la promotion au grade supérieur des agents ayant une ancienneté de plus de 25 ans, le paiement d'arriérés dûs par l'administration au personnel ainsi que sur l'annulation du taux de 15% sur le tarif des billets, un taux payable jusqu'à présent par le personnel des chemins de fer. Dangereux criminels Les unités de la garde nationale à Sfax ont mis fin la nuit du mercredi au jeudi, à la cavale d'un dangereux criminel, condamné à la peine capitale. Par ailleurs, 169 délinquants ont été arrêtés durant les quatre derniers jours. Parmi ces 169 individus figurent 91 délinquants recherchés par la justice pour des méfaits divers. Ainsi, le bilan de la campagne sécuritaire, s'étoffe quotidiennement avec de nouvelles prises dont du gros gibier. Fermeture de la direction régionale de l'Education La direction régionale de l'Education est fermée pour la cinquième journée consécutive, en raison du sit-in des candidats malheureux au concours de recrutement des instituteurs principaux. Les protestataires qui dénoncent l'opacité des résultats dudit concours et plus particulièrement les critères de réussite, ont investi le premier jour le bâtiment de la direction et auraient scandé des slogans agressifs qui ont perturbé le fonctionnement de toute l'administration et conduit à la décision de fermeture, prise apprend-on pour protéger le personnel. Le sit-in n'étant pas encore levé, c'est toujours le statu quo.