Les faits de cette affaire remontent au 26 décembre de l'année dernière, jour où vers 4h du matin une personne fut alertée par ses voisins s'étant aperçus que sa voiture garée devant son domicile avait pris feu. Affolée la victime sortie pour constater que les flammes avaient eu raison de sa voiture, qui n'était plus qu'un tas de ferraille. Comment sa voiture a-t-elle pris feu ? Son propriétaire pensa d'abord à un geste imprudent par quelqu'un qui aurait jeté un mégot de cigarette par mégarde. Cependant il se rappela les menaces incessantes de son frère qui à chaque dispute entre eux, lui faisait part de ses intentions de lui brûler sa voiture par dépit. C'est ainsi qu'il le soupçonna et soutenu par sa mère et sa sœur qui confirmèrent ses soupçons, il alla porter plainte à la police. Le frère arrêté et inculpé d'incendie criminel fut jugé en première instance écopant d'une peine de prison, à laquelle il interjeta appel. Devant la cour essayant de nier, il fut contredit par sa propre mère et sa sœur qui y apportèrent leurs témoignages à charge. Cependant l'accusé déclara qu'il était en litige constant avec sa mère et sa sœur à cause de problèmes d'ordre pécuniaire, celles-ci ne cessant de lui réclamer de l'argent et lui en voulaient depuis qu'il cessa de leur en donner. Ce fut la raison pour laquelle, déclara, elles avaient témoigné contre lui. Son avocate le soutenant considéra que le témoignage de la famille ne peut constituer une preuve irréfragable, contre son client, d'autant plus que la sœur est mineure et avait témoigné sans la présence de son tuteur légal ce qui est juridiquement entaché d'irrégularité. Elle demanda de ce fait l'acquittement de son client pour défaut de preuve. Cependant, la cour après en avoir délibéré confirma la condamnation de 12 ans de prison prononcée à l'encontre de l'accusé en première instance, en l'assortant toutefois du sursis à exécution.