L'ESS ne jouera pas la finale de son tournoi. Ceci a impliqué le départ précipité de son entraîneur Mondher Kebaier remercié lundi et remplacé par Khaled Ben Sassi. De toute manière, l'ESS se contentera du match de classement face au CAB, alors que le ST et le CSS se disputeront le titre et la prime de ce tournoi qui se poursuivra jusqu'à dimanche prochain pour les rencontres retour. Réhabilitation urgente L'équipe sahélienne a laissé entrevoir des signes inquiétants lors de ses rencontres amicales, et les défaites concédées face à l'équipe émiratie et l'ESBK signifiaient que quelque chose ne tournait pas rond. Les deux rencontres des demi-finales l'ont largement prouvé. En effet l'ESS a été faible à tous les niveaux, en défense, au milieu du terrain et en attaque, pire aucun schéma tactique, aucune concentration et des joueurs errants sur le terrain sans âme. Pourquoi l'Etoile en est arrivé là ? La réponse est venue par le remerciement de Kebaier. De toute façon, cette décision devrait précipiter le choc psychologique dès aujourd'hui afin que les pendules soient remises à l'heure, ce qui aidera le nouvel entraîneur à entamer sa mission dans de bonnes conditions. Le CAB qui a été pour sa part, impressionnant lors des rencontres amicales précédant ce tournoi, n'a pas réussi à convaincre face au CSS ses plus fidèles supporters qui voyaient en leur équipe un favori en puissance. Le CAB n'a certes pas présenté sa meilleure formation, mais son manque d'efficacité a été flagrant. Pour cela Maher Kanzari ne manquera pas d'apporter cet après-midi les correctifs nécessaires afin que son équipe retrouve sa vivacité et la joie de jouer qu'il nous a été donné de constater face à de nombreux adversaires en cette période de préparation. L'empreinte de Kouki La finale de ce tournoi mettra aux prises le CSS et le ST, soit l'ancienne et la nouvelle équipe de Nabil Kouki. Deux équipes qui ont laissé une bonne impression lors de leur prestation en demi-finales, et qui ont gardé la même ossature que celle de la saison écoulée. Le CSS n'a aligné parmi les nouvelles recrues que Slama Kasdaoui, le ST pour sa part a fait participer Mehdi Ben Dhifallah. Cette stabilité explique en grande partie l'homogénéité constatée chez les deux formations et la complémentarité entre les lignes et les joueurs eux-mêmes. Reste que beaucoup de travail reste à faire surtout au niveau de l'animation du jeu offensif où seul Iheb Msakni du côté bardolais et Chady Hammami du côté sfaxien n'est pas suffisant pour matérialiser l'ascendant de cette équipe ou l'autre en attaque. Aujourd'hui le CSS chez lui tentera de prendre l'avantage avant la rencontre retour, mais le ST sous la conduite de Nabil Kouki qui connaît les moindres détails sur son adversaire du jour et les points forts et les points faibles de tous les joueurs risque de chambarder les plans de ses ex, et repartir à Tunis avec un résultat probant en prévision de la rencontre retour qui aura lieu dimanche.