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«Les trois partis de la coalition se sont concertés autour des fondamentaux institutionnels de la transition démocratique » Interview de Noureddine Bhiri porte-parole d'Ennahdha à Essabah News
Dans une interview à Essabah News, Noureddine Bhiri, porte-parole officiel du parti Ennahdha a déclaré que les trois partis de la coalition se sont réunis hier au siège d'Ennahdha afin de se concerter sur un plan d'action pour la période à venir. Il s'agit en premier lieu à constituer trois commissions législative, politique et économique. A ce propos, il a précisé que 1) MM. Mouldi Riahi, Khalil Ezzaouia, Elyes Fakhfakh représentant Ettakatol, 2) MM. Abdelwahab Mâatar, Amor Chetoui et Slim Hamdane représentant le parti du Congrès pour la République. 3) MM. Noureddine Bhiri, Mohamed Ben Salem, Hassine Jaziri et Oualid Chamakhi pour le parti Ennahdha se sont réunis en présence de plusieurs dirigeants notoires et ont constitué : - Une commission chargée de préparer les différentes législations et lois réglementant les relations publiques, pour la période à venir. - Une commission en vue de réaliser les réformes politiques nécessaires à assurer la justice transitoire. - Une commission chargée de mettre en œuvre un programme économique et social commun. Ces commissions réunissent parmi leurs membres des experts et des militants qui œuvreront à la réalisation d'une plate forme pour une action solidaire et commune. Noureddine Bhiri a ajouté, par ailleurs, qu'il a été convenu de réaliser dans le cadre de cette coalition une union nationale dans le cadre le plus large de façon à n'exclure aucun élément, ni a le faire dévier de l'engagement consistant à s'en tenir aux principes de la Révolution et aux programmes économiques et sociaux communs. L'intérêt suprême du pays est au-dessus de toute autre considération. Concernant la période nécessaire à la constituante, Noureddine Bhiri a affirmé qu'elle ne doit pas dépasser celle lui permettant de mettre en œuvre le programme convenu dans l'accord sur la transition démocratique. La constituante est tenue en effet durant cette période d'élaborer une constitution et de répondre aux aspirations des Tunisiens. Tendant afin d'être fidèle au sang des martyrs à lutter contre le chômage, la pauvreté et l'exclusion, à sauver certains secteurs économiques menacés de faillite, à assurer une justice transitoire, celle-ci étant obligatoire afin de tourner la page sur le passé et réhabiliter les victimes dans leurs droits et instaurer la sécurité pour tous les Tunisiens y compris ceux qui avaient des responsabilités au sein de l'ancien régime. Concernant la composition du gouvernement, Noureddine Bhiri a déclaré qu'elle n'a pas été encore envisagée, ajoutant qu'elle ne constitue pas d'obstacle tant qu'il y a un programme commun permettant de facto, la constitution d'un gouvernement d'union pour la réalisation des objectifs de la révolution et d'une réforme profonde et globale. Concernant les critères permettant de désigner la personne idoine pour la présidence de la République, Noureddine Bhiri a affirmé que toute personne qui n'a pas été impliqué dans des abus de toutes sortes suite à la Révolution et qui possède les qualités lui permettant de travailler dans l'intérêt du pays, est apte à remplir cette mission. A notre question si Béji Caïd Essebsi est parmi les candidats au poste de président de la République, malgré le veto du congrès, Noureddine Bhiri a répondu : Veto ? Quel veto. Je n'en ai pas entendu parler, et en tous cas la question ne s'est pas encore posée.