Tunisair reprend, aujourd'hui, ses vols vers Tripoli Tunisair reprendra, aujourd'hui, ses vols vers l'aéroport de Tripoli (Libye) après leur suspension, le 27 novembre 2011, pour des raisons sécuritaires. Le premier vol reliant entre l'Aéroport International de Tunis-Carthage et l'aéroport de Tripoli est prévu pour aujourd'hui mardi 13 décembre 2011 à 17.30. Mme Soualafa Mokaddem, chargée de la communication à Tunisair, a déclaré à l'Agence TAP, que la décision de reprise des vols demain reste tributaire de la confirmation de la société d'assurance en charge de la couverture de ce vol. En moyenne, 2 vols quotidiens seront programmés, tout au long de la semaine, à partir du mercredi 14 décembre 2011. Mme Mokaddem a précisé qu'il n'y aura plus de changements sur la programmation des 3 vols hebdomadaires vers l'aéroport de Benghazi (Libye). Il y a lieu de rappeler que Tunisair avait suspendu ses vols vers l'aéroport de Tripoli (Libye), le 27 novembre 2011, après les difficultés de décollage, pour une durée de six heures, rencontrées par l'un de ses avions de type Airbus A320 à l'aéroport de Maitiga. Des insurgés libyens armés, de la région Soug Jomaa, ont, en effet, voulu faire pression sur le gouvernement libyen qui refusait de transporter des blessés vers la Tunisie en vue de leur prodiguer les soins nécessaires. Le pilote de l'avion qui transportait à son bord 54 passagers à savoir 7 tunisiens et 47 libyens, certains d'entre eux blessés, a refusé l'accès des insurgés à l'intérieur de l'avion.
Démarches officielles pour empêcher l'exécution de Béchir Senoun au Mali Le ministère de la Justice indique, dans un communiqué publié hier, avoir entrepris des démarches, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, pour empêcher l'exécution du Tunisien Béchir Senoun, condamné à mort au Mali pour son implication dans l'attentat contre l'ambassade de France à Bamako, au début du mois de janvier 2011. Le communiqué précise que la réussite de ces démarches dépend, essentiellement, de la décision sur le recours en référé présenté par l'avocat mandaté par le ministère des affaires étrangères tunisien pour la défense de Béchir Senoun. D'autre part, ajoute-t-on de même source, le ministère de la justice s'est employé, en coordination, également, avec le ministère des affaires étrangères, à faciliter le déplacement de membres de la famille de Senoun à Bamako pour lui rendre visite. Béchir Senoun est condamné à mort par le tribunal de Bamako (République du Mali). Il a été reconnu coupable dans l'attentat à l'explosif contre l'ambassade de France à Bamako, en janvier 2011, et qui avait causé la mort d'un gardien de l'ambassade.