• Les familles se dirigent ensuite vers le siège du gouvernorat : pas de réponse ! Après le sit-in observé en milieu de semaine par les habitants de la région bloquant les accès des unités de remplissage des bouteilles de gaz butane (GPL) de la Société nationale de distribution des pétroles Agil, situé dans la zone industriel de Zarzouna en signe de protestation contre le manque d'approvisionnement de la région et surtout l'alarmante pénurie en bouteilles de gaz domestique que connaît la région qui dispose pourtant du plus important parc de stockage du pays. Hier ce fut au tour des automobilistes des deux rives du canal de Bizerte d'être privé du passage à travers le pont mobile la ville de Bizerte, dont l'accès a été bloqué en début de matinée, pendant plus de deux heures, par de nombreuses femmes soutenues par des jeunes hommes de différents âges venus de la ville de Menzel-Bourguiba, de Menzel-Abderrahmen, de l'Azib, Zarzouna et autres pour contester la passivité des autorités envers la disparition de leur enfants qui ont embarqué vers l'Italie au mois d'avril dernier.D'ailleurs, les sit-inneuses qui ont empêché tout passage de toutes sortes de véhicules, ont arboré pancartes et photos de leurs enfants disparus, tout en demandant aux autorités une intervention auprès du gouvernement Italien afin de faire la lumière sur la disparition de leurs enfants qui avaient embarqué clandestinement au mois d'avril pour la péninsule. Notons, qu'aucun responsable ne s'est déplacé pour écouter leurs doléances, hormis la présence des agents de la police et ceux de l'armée qui ont essayés de leur faire entendre raison. La situationn'a pas manqué de provoquer l'énervement des usagers exaspérés mais qui étaient disposés à en découdre avec les sit-inneuses, n'eût été la sagesse de certains membres des associations de la société civile qui ont réussi à tempérer l'ardeur des mères affligées et même consternées par la disparition de leurs enfants, mais qui se sont résignés a lever le siège pour se déplacer devant le siège du gouvernorat pour exprimer leurs doléances, mais en vain ignoré, puisque personne ne semble disposer à entendre ces cris de détresses assez alarmantes