«Je ne t'aime plus et je ne peux pas te quitter ». Un dicton qui s'applique parfaitement à Nabil Maâloul qui aurait pris la décision de quitter l'Espérance de Tunis pour une autre destination. Une décision confirmée par un de nos confrères qui exerce au Qatar. Celui-là même qui a organisé la réception organisée en l'honneur de l'entraîneur de l'équipe « sang et or ». En fait, Nabil Maâloul y songeait juste après la conquête du sacre en ligue africaine des clubs champions, le troisième en l'espace de huit mois. Il en a fait allusion au Japon et plus exactement à Nagoya quand il a fait part des nombreuses offres qu'il a reçues d'un peu partout et notamment des pays du Golfe. La fin d'un feuilleton qui n'a que trop duré L'interview accordée au quotidien qatari Al Sharq et reprise un peu partout par les sites électroniques du monde arabe est venue confirmer que Nabil Maâloul a choisi a fait son choix, celui de mettre un terme à une expérience totalement réussie avec l'Espérance de Tunis pour remettre l'habit du commentateur sportif à Al Jazira Sport qu'il considère, a-t-il affirmé, comme son second point de chute. Est-ce la fin d'un feuilleton qui n'a fait que trop durer ? Wait and see. En fait qu'est-ce qui a acculé Nabil Maâloul à se séparer de l'équipe qu'il a toujours considérée comme une partie de lui-même ? Là où le président du club a répondu à toutes ses exigences avec pour résultat ce triplé conquis en un laps de temps très court et une participation au Mondial des clubs du Japon. Hier en début de soirée,Mâaloul a rencontré Hamdi Meddeb pour lui faire part de sa ferme intention de quitter l'Espérance. Au bon souvenir de Abdelmajid Chétali Ceux qui s'intéressent de très près au quotidien de notre football voient les choses comme suit.La décision de Nabil Maâloul leur fait rappeler celle prise par Abdelmajid Chétali au lendemain de la phase finale de la Coupe du monde en Argentine, persuadé qu'il n'a plus rien à donner à cette Equipe nationale qui a été la grande révélation de la compétition. D'autant plus que ses meilleurs joueurs ont quitté la Tunisie, attirés par les pétro dollars des pays du Golfe. Les événements lui ont donné raison dans le court et le long termes qui ont suivi. A preuve. Notre équipe représentative n'a pas encore égalé le parcours de son homologue de 1978 en Argentine. Et là une question mérite d'être posée : Nabil Maâloul a-t-il raisonné de la même manière ? Fort possible. Dans la mesure où, réaliser avec l'Espérance de Tunis le parcours de 2011, n'est pas donné pour de l'argent comptant. Aussi a-t-il choisi de partir en laissant derrière lui cette aura conquise avec le champion d'Afrique. Tout compte fait, il n'a pas tort. Mais qui peut assurer que l'équipe de Bab Souika n'est pas en mesure de réaliser le même parcours ? Rafik BEN ARFA