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Sit-in et blocage des routes marquent le début 2012
En attendant une action énergique des autorités
Publié dans Le Temps le 03 - 01 - 2012

Il paraît que l'année 2012 vient avec son lot de sit-in. Si l'an 2011 était sous le signe de la Révolution, le nouvel an commence donc sous le signe des sit-in et des coupures de routes. En l'espace d'une seule et même journée, deux sit-in et des routes coupées entravent le quotidien économique des Tunisiens. Après les pénuries de lait, d'eau et de gaz, place
Skhira : Une cinquantaine de camions-citernes de carburants bloqués
Un groupe de citoyens habitant la zone industrielle de Skhira, à deux kilomètres de Sfax, ont barré la route principale en empêchant les ouvriers de la zone industrielle de Skhira et bloquant le passage de 45 camions transporteurs de carburants qui devaient se diriger vers les villes de Kairouan, Tataouine, Médenine, Tozeur et Gafsa et Sfax pour les ravitailler en carburant.
Après avoir sollicité l'intervention de l'armée et des forces de l'ordre, les camionneurs, empêchés de partir, ont tenté de débloquer la route en dissuadant les sit-inneurs calmement de peur que les choses s'enveniment ou qu'il y ait un incendie vu la dangerosité du liquide transporté. Aux dernières nouvelles, aucun corps sécuritaire, armée, sécurité ou sûreté n'ont intervenu pour dissuader les sit-inneurs à lever leur sit-in.
Rappelant que le risque est qu'il y ait une tentative d'incendier ces camions-citernes, ce qui provoquerait une catastrophe naturelle avec des dégâts matériels considérables.
Route Nationale I bloquée entre Bouficha et Enfidha
Encore ce lundi, mais de très bonne heure cette fois-ci, un groupe de jeunes énergumènes dont la moyenne d'âge est de 18 ou 20 ans, ont bloqué la route Nationale I à quelques minutes du péage de Hergla, entre Enfidha/Bouficha, niveau Chgarnia. Armés de matraque et de bâtons, les jeunes rebelles ont empêché tout véhicule de passer en barrant la route par des pierres…
Toujours assoiffé de troubles et non rassasié de son premier acte, le même groupe de jeunes s'est déplacé pour aller bloquer l'Autoroute A1 celle qui relie Tunis à Sousse !
Entre temps, garde nationale et armée peinent à trouver une solution face à cette situation! Certains automobilistes ont dû entrer par la ville d'Enfidha pour pouvoir reprendre la route autrement. Rien n'y fait. Leur tentative de contacter l'armée ou les forces de l'ordre ou la Garde nationale se révélèrent sans succès.
Pour toute solution, le Directeur d'exploitation de la société Tunisie Autoroutes, M. Nizar Hassayoun a recommandé aux automobilistes qui venaient de Sousse et se dirigeaient à Tunis de prendre la sortie de l'échangeur de Hergla. Quant à ceux qui partent vers Sousse, ils pourraient prendre plutôt la sortie de l'échangeur de Hammamet-Sud.
Deux questions se posent et s'imposent. Qu'est-ce qui pourrait pousser ces jeunes de la ville de Chgarna à agir pareillement ? C'est quoi leur intérêt ? En outre, comment peut-on expliquer la passivité de l'armée et de la Garde nationale ?
Sit-in au complexe chimique de Gabès : deux usines en grève !
A Gabès, deux usines qui font partie du Groupe chimique Tunisien sont en grève. La DAP (Di-ammonium phosphate) et l'ICM (Industries Chimiques Maghrébines) une usine de l'acide phosphorique sont repris la grève.
Un groupe de sans-emplois ont repris leur sit-in depuis samedi dernier en se réinstallant devant les deux usines et bloquant l'accès d'entrée. Ils avaient même empêché les employés de nuit de travailler en les forçant à quitter les lieux de travail, ce qui a provoqué l'arrêt de la production. La GTC a été obligée d'importer 30 mille tonnes d'engrais azotés pour combler le déficit de la production et 20 mille autres seront importés dans les jours à venir et dont le montant est de pas moins de 8 mille dinars…
En somme, des sit-in à gogo, une situation pas très réglo et des déficits pas du tout rigolos. Mais où va-t-on ?
Que compte faire le gouvernement de Jebali face à ce nouveau fléau à la mode : les sit-in ? Comment peut-on expliquer la passivité des responsables de l'ordre quand la situation se gâte et que des jeunes malfrats dictent leur loi, la loi de la rue ? Comment en finir avec cette vague d'anarchie qui n'accouche que de pertes économiques, perturbations financières et insécurité sociales ?
Melek LAKDAR
Prof.Aouadi Slimane
isidi nord


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