Nous avons publié, il ya quelques jours l'écho que voici : Echos de Paris • Ville de Paris : l'Agospap, l'organisme de la Ville de Paris, chargé d'organiser les vacances des employés de la mairie , a retiré la Tunisie de sa prochaine programmation pour l'année 2012. Pourquoi cette sanction ? Le maire de Paris répond qu'il s'est interdit d'intervenir dans les affaires de l'association. La réponse de M. Delanoë ne s'est pas fait attendre. La voici Monsieur, Vous avez fait état, dans votre édition du 27 décembre dernier, du retrait de la Tunisie des destinations de vacances proposées au catalogue de l'Association pour la Gestion des Œuvres Sociales des Personnels des Administrations Parisiennes ( AGOSPAP) pour 2012. Les marchés de l'AGOSPAP sont attribués par des commissions indépendantes, conformément à chaque règlement de consultation. Lors de l'examen des offres relatives aux vacances été automne 2012, la commission d'appel d'offres n'a pas pu retenir les deux destinations en Tunisie. Je regrette sincèrement ce résultat, mais je me suis fixé comme ligne de conduite de ne jamais intervenir dans les consultations de marchés publics. J'ai cependant indiqué clairement au président de l'AGOSPAP de veiller, à l'avenir, dans le strict respect de l'ensemble des procédures de marchés, à prendre en compte avec la plus grande attention la situation du tourisme tunisien. A l'heure où la Tunisie accède à la démocratie, il est essentiel de continuer à la soutenir. Comme vous le savez, j'ai été heureux de contribuer à la tenue sur le parvis de l'Hôtel de Ville, au moins de mai dernier, de la première édition du « Village du Jasmin », qui a mis en valeur l'artisanat tunisien et présenté des opérateurs de tourisme à destination de la Tunisie. Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Bertrand DELANOE
NDLR : Nous saluons les efforts déployés par le Maire de Paris pour promouvoir le tourisme tunisien et contribuer à la consolidation de la démocratie dans notre pays. Il est sûr que l'AGOSPAP n'exercera plus cet ostracisme contre la Tunisie. Mais M. Delanoë conviendra avec nous que sa louable initiative « Village du Jasmin » ne peut, à elle seule, infléchir cette méfiance grandissante des Français vis-à-vis de la Tunisie. Et d'ailleurs le site du Quai d'Orsay lui-même fait un peu comme l'AGOSPAP. Vous voyez donc bien qu'il ne s'agit pas uniquement d'affaire de marchés. GORD gord