Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a condamné, dans un communiqué publié hier, les agressions commises par les forces de sécurité contre les journalistes et les diverses atteintes contre la liberté de la presse. Le syndicat cite l'agression physique de la journaliste Sana Farhat ( Journal Le Temps , NDLR) lors du sit-in organisé mercredi par les enseignants du supérieur, des menaces proférées par des groupes salafistes contre les journalistes du quotidien « Le Maghreb » suite à la publication d'une enquête sur la mouvance salafiste en Tunisie et le silence du gouvernement face à la prise en otage de la radio religieuse Ezzeïtouna par des parties qui refusent la nomination de l'universitaire Ikbal Gharbi à la tête de cette radio. Le SNJT appelle, par ailleurs, les journalistes à observer un sit-in de protestation le 9 janvier devant le palais du gouvernement à La Kasbah.