A 24 heures seulement du match contre la Tunisie, la participation des Lions de l'Atlas au grand rendez-vous africain fait l'objet de débats passionnés dans les chaumières marocaines. Un optimisme mesuré La victoire du Maroc sur l'Algérie (4-0) en juin 2011, a très certainement marqué un tournant dans la relation liant les supporters marocains à leur équipe nationale. Après une longue période de vaches maigres, les aficionados locaux croient à nouveau très fort en leurs protégés. De là à réclamer un second sacre africain après celui de 1976, il y a un pas que de nombreux Marocains a déjà franchi ! Mais le risque est grand de parer les Lions de l'Atlas d'un accoutrement qui ne leur sied guère. Hormis l'Algérie, le Maroc n'a pas affronté d'équipes africaines de haut standing en compétitions officielles. Pour gagner le trophée africain, les Marocains devront écarter des escouades de l'acabit de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Rien que ça ! Des sources d'inquiétude Tout n'est pas rose dans l'escouade marocaine, loin de là ! Eric Gerets est inquiet car l'une des stars de l'équipe, Oussama Assaidi, ne s'est toujours pas remis d'une blessure au talon d'Achille. Mais que dire du manque de compétition dont souffre plus de la moitié du onze titulaire marocain ! Un handicap majeur qui tempère les ardeurs des supporters marocains. La première rencontre face à la Tunisie devrait ainsi être un excellent indicateur sur le degré de forme des Marocains. La cote du Lion de Rekem est au zénith. Mais l'équilibre est des plus précaires car le Belge sait que s'il échoue à Libreville, tout l'édifice jusqu'ici mis en place pourrait s'écrouler tel un château de cartes. Les déclarations pleines d'optimisme de Gerets réconfortent les Marocains. Mais ne risquent-elles de se retourner contre leur auteur si les choses venaient à mal se passer ?