Le Mouvement Ettajdid reporte son congrès Le Mouvement Ettajdid a annoncé, dans un communiqué publié hier, le report de son congrès initialement prévu en février aux 9, 10 et 11 mars. Ce report vise, selon le même communiqué, à donner davantage de temps aux consultations visant à construire un parti démocratique unifié et capable de représenter une alternative crédible à l'actuelle Troïka au pouvoir. Noyau dur du Pôle démocratique moderniste, qui a remporté quatre sièges à l'Assemblée constituante, Ettajdid a également fait savoir que le dialogue se poursuivra avec plusieurs partis qui partagent le désir d'unifier les forces démocratiques, citant notamment les indépendants du Pôle démocratique moderniste, le Parti démocrate progressiste, Afek Tounes et le Parti Républicain. Une conférence nationale réunissant les cadres d'Ettajdid devrait se réunir les 18 et 19 février pour faire le bilan de ces consultations.
Démission de quatre membres du Parti «Tunisie Verte» Quatre membres du parti écologiste «Tunisie Verte» ont annoncé, hier, leur démission. Il s'agit de Mohsen Maâtoug, membre du Bureau politique chargé de l'information et de la communication, Bechi Trabelsi, Kamel Adoul et Khaoula Abdessamad, membres de la fédération de Ben Arous. Ces démissionnaires ont motivé, dans un communiqué, leur décision par « l'attachement du président du parti Abdelkader Zitouni à pratiquer une approche de gestion individualiste et fondée sur l'exlusion». Ils ont également appelé les écologistes démocrates à penser profondément pour faire mûrir une alternative écologiste sociale et démocratique.
Les démissionnaires d'Ettakatol envisagent de créer un nouveau parti Les membres démissionnaires du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL /ou Ettakatol) envisagent de créer un nouveau parti. «Nous comptons lancer un nouveau parti qui pourrait par la suite rejoindre le front moderniste », précise Khaldoun Souilhi, ex-trésorier de la fédération d'Ettakatol à Tunis I et ancien directeur de la campagne de Mustapha Ben Jaâfer. Selon lui, une large partie de la base d'Ettakatol a déjà quitté le parti membre de la Troïka majoritaire au sein de l'Assemblée constituante ou envisage de le faire prochainement. A noter que les démissionnaires reprochent à la direction d'Ettakatol d'avoir noué «une alliance contre-nature avec le mouvement islamiste Ennahdha et le Congrès pour la République sans prendre la peine de consulter la base». A noter que Mouldi Riahi, membre du Bureau Politique d'Ettakatol chargé des structures et du règlement intérieur, a accusé Khémaïes Ksila, membre de l'Assemblée constituante ayant rejoint le parti après la révolution, d'être derrière les diverses démissions collectives et de mener une tentative déstabilisation d'Ettakatol