Quand les habitants de l'Ariana ronflent à poings fermés, la police de céans veille et veille aux grains et à la sécurité publique dans la cité, en multipliant ses rondes sans se fatiguer. En effectuant une patrouille à travers la ville de l'Ariana, dans la nuit de samedi à dimanche (vers le coup de deux heures du matin), les policiers sont alertés par le bruit d'un curieux manège. En s'approchant des lieux du branle-bas, ils ont surpris deux bonhommes à l'intérieur d'une voiture Renault Symbole. Sous les pas menaçants des patrouilleurs, le duo se « terre » à l'intérieur et ne bouge plus entre les sièges avant et la banquette arrière. En attendant le passage des agents pour démarrer. Mais, ils sont vite coincés et menottés. A partir du numéro d'immatriculation, le propriétaire du véhicule est identifié. Il est ainsi invité à se présenter au poste de police de l'Ariana. Là, il déposa plainte contre « deux inconnus ». Les sieurs X et Y, deux repris de justice, familiers aux policiers de la cité, sont aussitôt présentés au parquet, munis d'un bon long P.V résumant leur « odyssée »… Et lors d'une autre tournée, dans la nuit d'après, les mêmes policiers se sont arrêtés à l'Ariana (à Chagafia) près d'une voiture venant de se « cogner » sur un poteau électrique. Deux garnements étaient là. L'un prenait une somme à l'intérieur du véhicule. Tandis que l'autre s'affairait à redresser l'aile cabossée. Dès l'arrivée de la police, ce dernier devait compter sur la solidité de ses jambes pour prendre la poudre d'escampette. Quant au chenapan de dedans, sommeillant, il fut vite « mis dedans ». A l'interrogatoire, le voleur à la roulotte, ayant raté sa « sortie », a vite fait d'aiguiller les enquêteurs sur l'identité de son acolyte en fuite. Là aussi, la police a alerté le propriétaire du véhicule sauvé in extremis pour récupérer sa monture et entreprendre la procédure de poursuite judiciaire contre l'aventurier pris dans les filets. Celui-ci prendra tout son temps, pour se livrer à un sommeil plus profond, dans les geôles ténébreuses de la prison. Larbi DEROUICHE
Un jeune armé d'un fusil de chasse tire sur ses compagnons de beuverie • Un blessé grave, l'agresseur en fuite L'ambiance a été chaude lundi soir, sur la plage de la Chebba au Sahel, malgré la vague de froid sibérien, qui sévit dans le pays. Cela s'est passé vers 20 heures, quand brusquement un individu, faisant usage de son arme, a tiré sur un groupe de personnes blessant grièvement l'une d'entre elles. C'est du moins la version qui a été donnée par certains médias, mais qui reste à vérifier quant aux circonstances de ce drame. Nous avons contacté le ministère de l'Intérieur où nous avons pu apprendre de source autorisée, qu'il s'agit d 'un simple fait divers survenu suite à une beuverie, organisée par un groupe de jeunes et qui a dégénéré en une dispute entre la victime et l'auteur des faits. Celui-ci a fait usage d'un fusil de chasse et non pas d'un Kalachnikov comme l'affirment certains médias. De la même source, on a appris également que la victime a été transportée à l'hôpital de la région, pour recevoir les soins nécessaires, alors que l'homme qui a tiré a pris la poudre d'escampette. S'agit-il d'un règlement de compte ou d'une simple beuverie qui a mal tourné ? C'est ce que révèlera l'enquête qui a été ouverte sur ordre du parquet du tribunal de première instance de Sousse. Mais quelle idée saugrenue d'organiser une beuverie à la plage par ce froid de canard ? Mystère et boule de gomme !