* Deuxième sur les 10 économies africaines les plus performantes * Les flux d'IDE, le point faible Le portail d'informations en ligne « Les Afriques.com », a récemment établi un classement de 10 pays africains (Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Egypte, Ghana, Libye, Îles Maurice, Maroc, Nigeria, et Tunisie), selon la performance économique de chaque nation. Le classement a été élaboré sur la base des indicateurs recensés et publiés par la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale (SFI), le programme PNUD (programme des Nations Unies pour le développement) 2006, le rapport CNUCED 2006 sur les Investissements Directs Etrangers, le rapport mondial sur la compétitivité du Forum de Davos 2006-2007 et la notation des Etats souverains en Afrique par Standard & Poor's.
Sept déterminants ont été retenus pour élaborer le classement des économies africaines les plus performantes. Il s'agit du PIB(produit intérieur brut) par habitant, de l'environnement des affaires, de la notation pays, de l'indice de développement humain (IDH), des flux des Investissements Directs Etrangers, de l'évolution du PIB et de la compétitivité. Après agrégation des scores, la Tunisie a été classée au deuxième rang après l'Afrique du Sud, en totalisant une note de 42 sur 70. Le classement par critère d'évaluation fait paraître que l'économie tunisienne est la plus compétitive en Afrique. La Tunisie est classée 3ème sur les 10 pays couverts par l'étude en matière de notation pays et d'Indice de Développement Humain (IDH). Elle arrive respectivement en 5ème, 6ème et 7ème rang en matière d'environnement des affaires, de PIB/habitant et d'évolution du PIB (2003-2007). En occupant le neuvième rang sur 10, la Tunisie accuse un léger retard par rapport aux autres pays du classement en matière de flux d'IDE. Par ailleurs, l'analyse annexe à l'étude a confirmé les progrès économiques réalisés par le pays en mettant l'accent sur l'évolution du PIB qui a enregistré au cours de la dernière décennie un taux de croissance de 10 % par an. L'analyse a également reconnu la diversification du tissu économique tunisien en comparaison à d'autres pays de la région mais aussi « le positionnement prononcé sur l'export ». La place respectable qu'occupe l'économie tunisienne dans le peloton des pays africains et notamment ceux maghrébins ne doit en aucun cas ralentir le rythme de mise à niveau et de restructuration du tissu économique avec toutes ses composantes de développement. L'impulsion des flux d'IDE demeure une condition nécessaire mais non suffisante sur la voie de la performance, d'où la portée des flux des investissements étrangers et notamment arabes dans la consolidation des acquis et dans l'abolition des obstacles au rayonnement régional.