Mounir Ben Slimène à la peau dure. Malgré ce qu'on a pu dire et faire à son propos, il a été réélu à la tête de la FTVB avec des résultas qui en disent long sur la confiance dont jouit le président auprès des clubs tunisiens. 17 clubs se sont prononcés pour ce vieux routier qui a récolté 93 voix. Faouzi Ben Châabène n'était pas très loin avec 14 clubs et seulement 65 voix. A la troisième position, il y avait Chékib Bouslama qui profita de la confiance de seulement huit clubs qui lui rapportèrent seulement quarante-deux voix. Enfin, Youssef Besbes ne récolta que 5 voix et c'est logique compte tenu du nombre de clubs qui optèrent pour lui (un seul). Les urnes ont parlé et celui qu'on a accusé de soudoyer les clubs pour se faire élire a obtenu gain de cause dans une transparence totale. Ben slimène aura ainsi la possibilité de continuer le travail entrepris pour permettre au volley-ball tunisien de retrouver la première marche du podium et de trôner, comme elle a toujours su le faire, sur le continent africain. Cette continuité profiterait surtout à l'entraîneur national Fethi Mkaouer de poursuivre le travail entrepris à la tête de l'équipe nationale et à la DTN de voir plus loin dans sa programmation en faveur des jeunes. Il n'y aura guère de changements au sein de la FTVB. Ben Slimène sera secondé par ses compagnons de route à savoir Belhassen Boukhtioua et Abdelmajid Djerad et tout un bureau fédéral qui sera attendu au tournant. Le plus important pour ce dernier est qu'il soit composé de membres prêts à aider le volley-ball tunisien et qu'il ne soit surtout pas, comme ce fui le cas dans un passé récent, composé de personnes habituées à faire de la figuration, sans plus ! …avec respect ! La critique a toujours été aisée. Elle l'est devenue encore plus depuis la Révolution du 14 janvier. On se permet tout. La diffamation est devenue monnaie courante. Le lynchage des responsables une nécessité. Sur les pages facebook et dans le monde du virtuel, on s'évertue à faire plutôt mal aux gens, quitte à les blesser et à leur manquer de respect. Mounir Ben Slimène n'a pas été épargné. Soudoyer des clubs, adopter un statut sur mesure pour sa liste et dans un passé récent, il était accusé de faire de la FTVB une affaire familiale en engageant des Ben Slimène à la tête des équipes nationales des jeunes filles et garçons. Maintenant, les urnes ont parlé et les clubs l'ont choisi pour continuer à diriger le volley-ball tunisien. Ceux qui étaient ses adversaires doivent impérativement lui tendre la main pour le bien de ce sport. Les clubs ont refusé le changement car ils voient en Ben Slimène l'homme de la situation. Et ce n'est pas en lui mettant de mettre des bâtons dans les roues qu'il arrivera à faire du bon travail. Pas de promesse ! On ne terminera pas sans rappeler que le président sortant, fraîchement réélu n'a pas fait de campagne électorale, qu'il n'a rien promis et qu'il s'est contenté de gérer les affaires courantes de la FTVB en attendant l'Assemblée Générale élective. Il est bien connu du milieu et n'avait certainement pas besoin de faire du porte à porte pour parler de programme et de promotion. Il aura toutefois à changer bien des choses dans sa façon de travailler, à commencer par la communication au sein de la FTVB. Il est inconcevable de voir ce sport oublié par les médias et surtout par les télés. C'est le seul championnat qui n'e soit retransmis par aucune chaîne de télévision tunisienne. Il faut impérativement y remédier car la promotion de cette discipline passe par l'image…