Des travailleurs de chantier d'un lycée empêchent les élèves de suivre les cours Des travailleurs de chantiers du lycée Ibnou Al Haythem, à Sidi Bouzid, ont empêché les élèves de suivre les cours. Le mouvement de protestation survient à la suite du licenciement de quatre travailleurs sur un total de 50. Les travailleurs protestatires ont exigé de négocier avec le représentant du gouvernorat afin d'examiner cette décision. Les licenciements ont été décidés sur la base d'études sociales de la commission de tri de la délégation de Sidi Bouzid qui ont démontré que les quatre travailleurs n'étaient pas des cas prioritaires. Le gouverneur de Sidi Bouzid, Nejib Mansouri, a indiqué au correspondant de l'agence TAP dans la région que le budget consacré aux travailleurs de chantiers a atteint 11,5 millions de dinars pour plus de 12 mille bénéficiaires. Il a, en outre, rappelé que des commissions comprenant des représentants de la société civile ont été constituées, dans les différentes délégations, en vue de réviser les critères de recrutement au sein des chantiers et rechercher les moyens adaptés pour les rendre plus efficaces et plus transparentes, à travers la rupture avec les désignations anarchiques et mal étudiées qui étaient à l'origine des mouvements de protestation. Le gouverneur a, d'autre part, expliqué que ce mécanisme de recrutement sera abandonné dès le début de la mise en œuvre de projets qui seront lancés au terme de la régularisation de la situation foncières relatives au changement de caractère de certains terrains agricoles en terrains industriels.
Nouvelles nominations au ministère de l'Equipement Le ministère de l'Equipement vient d'annoncer la nomination de M. Mohamed Hechmi Besbes, Président Directeur Général de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (SNIT) - Elyes Hassayoun, membre représentant de l'Etat au Conseil d'Administration de la Société Générale d'Entreprise, de Matériel et de Travaux (SOMATRA-GET) - Mohamed Miladi, Président Directeur Général du Bureau d'études tuniso-arabo-libyen consultatif (BETAL).
Près de 350 000 croisiéristes attendus au port de la Goulette en 2012 Le nombre de croisiéristes devant visiter le port de la Goulette, en 2012, atteindrait 350000 touristes (226 voyages) contre 313 000 (135 voyages), en 2011, a avancé M. Mohamed Jerbi, commissaire régional au tourisme de Tunis. M. Jerbi a indiqué, lors d'une cérémonie organisée, hier, à l'occasion de l'arrivée, au port de la Goulette, d'un bateau de croisière, relevant de la société " MSC croisières", que ces prévisions sont en régression de 60% par rapport à l'année 2010, considérée comme une année référence marquée par l'arrivée de 900 mille touristes (460 voyages) au port de la Goulette. Le responsable a mis l'accent sur l'importance du tourisme de croisières, compte tenu de sa contribution à la dynamisation du commerce des articles d'artisanat, au développement des activités des agences de voyages et de restauration dans la Médina de Tunis, d'autant que cette catégorie de touristes disposent d'un pouvoir d'achat élevé, a-t-il encore précisé. Il y a lieu de rappeler que le gouvernement provisoire a décidé, fin mars 2012, de réduire la taxe linéaire de 5 Euros par croisiériste qui descend au port de la Goulette et de la remplacer par un barème tarifaire plus incitatif. Ces réductions, qui varient entre 10 et 90%, selon les saisons, ont principalement pour objectif d'accroître le nombre des bateaux de croisières qui font escale au port de la Goulette. Basée à Genève (Suisse), " MSC croisières ", qui a repris ses voyages en direction de la Tunisie, depuis Juillet 2011, compte 12 bateaux et 11 navires de croisières. Le ministre du Tourisme, M.Elyes Fakhfakh, a assisté à cette cérémonie.
Prime mensuelle de 200 dt au profit de 208 ouvriers de l'usine Power tex Une prime mensuelle de 200 dinars a été fixée par le gouvernorat de l'Ariana, avec l'accord du ministère des affaires sociales, au profit de 208 ouvriers dont l'usine de confection "Power tex", à Ettadhamen, avait été fermée depuis trois mois. La situation des ouvriers (des femmes pour la plupart), a été examinée, hier matin, lors d'une séance de travail, présidée par le gouverneur de la région. Les ouvriers exigent la désignation d'un nouvel investisseur, sachant que le propriétaire initial (un Français) compte céder son entreprise. Ils ont assuré la protection de l'usine depuis sa fermeture dans le but de sauvegarder leur source de revenu.